Né à Paris le 20 avril 1901. Il est issu d'une famille bourgeoise cultivée qui le pousse contre sa volonté à faire des études de chimie alors qu'il est plus attiré par l'art et l'écriture. En 1926, Leiris se marie avec Louise Godon et devient le beau-fils de Daniel-Henry Kahnweiler, le célébrissime marchand de tableaux. A la même époque, Michel Leiris collabore à La Révolution Surréaliste. En 1929, il rompt avec le surréalisme et devient secrétaire de rédaction au sein de la revue Documents que dirige son ami Georges Bataille. Il y collaborera régulièrement de 1929 à 1930. Tentative de suicide aux barbituriques en 1957. Leiris reste deux jours et demi dans le coma et en sort avec une cicatrice au cou, suite à la trachéotomie qu'il a dû subir. Il devient Satrape du Collège de ’Pataphysique en 1957. Il a écrit également des nouvelles et de nombreux poèmes. Parallèlement, il embrasse la profession d'ethnologue et devient chercheur CNRS au Musée de l'Homme (qui vient d'être fondé). Mort le 30 septembre 1990 à Saint-Hilaire dans l'Essonne.

Quelques Œuvres :

L'Afrique fantôme (1934)
L'Age d'homme (1939)
Aurora (1939)
La Règle du jeu (1948-1976)
Le Ruban au cou d'Olympia (1981)
A Cor et à cri (1988)

Il a dit :

"Il faut mentir s'il n'y a que du mal à attendre de l'aveu d'une vérité."

Dans la presse :

"On admirera... l'honnêteté sans exemple avec laquelle Leiris mène son entreprise et son refus de résorber les antinomies entre vie et mort, mythe et réalité, travail et parole, le langage littéraire et la prose des jours, ce qui assure à ses écrits leur tension incomparable.", J. B. Pontalis

Prix Littéraires :

- Prix des Critiques (1956) pour Fourbis
- Grand Prix National des Lettres (1980) - Refuse le prix

Livre sur l'auteur :

Pierre Chappuis, Michel Leiris, Paris, 1973
Alain-Michel Boyer, Michel Leiris, Paris, Éditions universitaires , 1974
Aliette Armel, Michel Leiris, Paris, Fayard, 1997
Gérard Cogez, Leiris, l'indésirable, Nantes, Éditions Cécile Defaut, 2010