Né le 17 avril 1911 à Angers, petit neveu de René Bazin. Son enfance est tourmentée, au sein d'une famille dévote et bourgeoise, il s'opposera à sa mère autoritaire. Il fugue plusieurs fois dans son adolescence, refuse l'enseignement catholique, et l'année de ses vingt ans il rompt avec sa famille. Après avoir commencé des études de droit à la faculté d'Angers, il passe une licence de lettres à la Sorbonne. Pour vivre, il occupe divers emplois et commence à écrire de la poésie. Il devint membre de l'Académie Goncourt en 1958 et il en devint président en 1973. Décédé le 17 février 1996.

Quelques Œuvres :

Parcelles (1933)
Vipère au poing (1948)
Lève-toi et marche (1951)
L'Huile sur le feu (1965)
Ce que je crois (1977)
Abécédaire (1984)
L'école des pères (1991)

Il a dit :

"La philosophie, j’en use seulement à dose homéopathique. C’est d’ailleurs la dose la plus efficace."

Dans la presse :

"Il a son langage, Bazin : grave, juteux, flexible, avec ce qu'il faut de brutalité mais aussi de finesse entre les mots, là où les sentiments balancent entre l'équivoque et l'ambiguïté.", Alain Bosquet

Prix Littéraires :

- Prix Apollinaire (1947) pour Jour
- Grand Prix de Littérature de Monaco (1957)
- Prix de l'Humour noir Xavier Forneret (1967) pour Plumons l'oiseau
- Prix Lénine (1980)

Livre sur l'auteur :

Jean Anglade, Hervé Bazin, Gallimard, 1962
Jean-Claude Lamy, Entretien avec Hervé Bazin, Stock, 1992

Ses Réponses au Questionnaire de Proust