Né le 29 octobre 1922 dans le village de Pakhtino, dans l'oblast de Kostroma (URSS). Il suit d'abord des études à la Faculté de Philosophie, Littérature et Histoire (MIFLI), un institut très prisé de Moscou dont il est exclu en 1939. Pendant la guerre, il sert dans l'Armée rouge comme pilote d'avion et est promu lieutenant. Il se réinscrit en 1947 à l'université de Moscou dont il sortira Docteur en philosophie en 1951. Il enseigne ensuite la logique à l'Académie des sciences. Bientôt interdit de publication en URSS, il est licencié de son poste de professeur, déchu de sa nationalité et passe deux années de vie précaire avec ses enfants et sa troisième épouse, sous surveillance du KGB, avant d'être autorisé en 1978 à quitter le pays. Il émigre à Munich, en Allemagne. En 1999, il retourne vivre définitivement en Russie. Meurt le 10 mai 2006 à Moscou, à l'âge de 83 ans, des suites d'un cance

Quelques Œuvres :

Les Hauteurs béantes (1976)
L'Avenir radieux (1978)
La maison jaune (1980)
Homo sovieticus (1982)
Para Bellum (1987)
Les Confessions d'un homme en trop (1990)

Il a dit :

"La tragédie russe a ceci de spécifique que d'abord elle suscite le rire, ensuite l'horreur, et enfin une indifférence obtuse."

Dans la presse :

«Retenons ce nom : il y a eu Swift, Voltaire, Gogol; il y aura Zinoviev.», Jean Clémentin

Prix Littéraires :

- Prix Européen de l'essai Charles Veillon (1977) pour Les Hauteurs béantes
- Prix Médicis étranger (1978) pour L'Avenir radieux
- Prix Tocqueville (1982)

Livre sur l'auteur :

Claude Schwab, Alexandre Zinoviev : Résistance et Lucidité, L'Age d'Homme, 1984
Fabrice Fassio, Alexandre Zinoviev : Les fondements scientifiques de la sociologie, La Pensée universelle, 1988