Sergio RAMIREZ
Né à Masatepe (Chili), le 5 août 1942. Encore étudiant, il fonde la revue Ventana en 1960 avec Fernando Gordillo. Il obtient son diplôme à l'Université de Léon en 1964, avant de poursuivre ses étude à Berlin de 1973 à 1975, grâce à une bourse accordée par l'Office allemand d'échanges universitaires. Il est élu secrétaire général de la Confédération des universités d'Amérique centrale en 1968 et 1976. En 1977, il participe à la création du groupe d'artistes et d'intellectuels nicaraguayens, Les Douze, qui s'oppose au gouvernement d'Anastasio Somoza. Puis, il fait partie en 1979 de l'Assemblée de Gouvernement qui a pris le pouvoir à la chute du dictateur. Il est nommé vice-président du gouvernement (1984) par le Front sandiniste de libération nationale, et préside le Conseil national de l'Éducation. Il a fondé la Editorial Nueva Nicaragua en 1981. Aux élections présidentielles de février 1990, il soutient la nouvelle présidente élue, Violeta Barrios de Chamorro, et reçoit, la même année, l'Ordre Carlos Fonseca, qui est la plus importante décoration du FSLN. De 1990 à 1995, il préside le banc sandiniste à l'Assemblée nationale du Nicaragua, et est élu membre de la direction nationale de ce parti en 1991. En 1994, il rompt avec Ortega, et fonde en mai 1995 le Mouvement de la rénovation sandiniste (MRS), de tendance centre-gauche. Journaliste, il est chroniqueur dans plusieurs journaux hispanophones, dont les quotidiens El País (Espagne), El Tiempo (Colombie), La Jornada (Mexique), El Nacional (Venezuela), La Prensa (Nicaragua) et La Opinión (Californie). Il a été également professeur à l'université du Maryland entre 1999 et 2000, et à l'université libre de Berlin. Il est membre de l'Académie nicaraguayenne de la Langue, membre associé de l'Académie royale espagnole, et a été juré des festivals cinématographiques de Carthagène (1993) et Huelva (2002). En 2021, il doit s'exiler en Espagne suite à un mandat d'arrêt à son encontre. En 2023, il est privé de sa nationalité nicaraguayenne pour son opposition au régime Ortega.
Quelques Œuvres :
Tiempo de Fulgor (1967)
Te dio miedo la sangre ? (1977)
Châtiment divin (1988)
Le bal des masques (1995)
Sombras nada más (2002)
Il pleut sur Managua (2009)
Retour à Managua (2017)
A balles réelles (2021)
Il a dit :
"Chaque régime fini par s'épuiser. Plus un régime concentre le pouvoir, plus il s'affaiblit. Cela semble paradoxal, mais c'est comme ça."
Dans la presse :
« … son œuvre, certes noire et féroce, s’avère surtout mélancolique, et très émouvante. », Olivier Van Vaerenbergh
Prix Littéraires :
- Prix Alfaguara (1998) pour Margarita, està linda la mar
- Prix Laure Bataillon (1998) pour Le Bal de masques
- Prix de la Maison des Amériques (2000)
- Prix José Donoro (2011)
- Prix Carlos Fuentes (2014)
- Prix Cervantès (2017)t
Site sur l'auteur :
www.sergioramirez.com/
Créez votre propre site internet avec Webador