Quel est le principal trait de votre caractère ?
L’envie joyeuse de ne rien faire.
Votre vertu préférée ?
Le silence.
Votre qualité préférée chez un homme ?
Le silence.
Et chez une femme ?
La gaieté et la gourmandise.
Votre occupation préférée ?
La cuisine. C’est une occupation nécessaire et quotidienne. Écrire un livre, c’est un peu comme cuisiner. Réussir un chapitre ou un pot au feu, c’est assez proche... Tout est question de dosage.
Votre rêve de bonheur ?
Pouvoir ne rien faire, c’est-à-dire ne pas être obligé de faire quoi que ce soit. Arrêter tout.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Ramer jusqu’à 90 ans.
Si vous n’étiez pas vous, qui seriez-vous ?
Un saltimbanque, enfin en tout cas pas un employé de bureau, prestidigitateur peut-être. Je l’ai été à 16 ans, cela m’avait appris énormément de choses sur les gens, sur le public. J’aime le public. Quand on écrit, c’est aussi pour un public.
Le pays où vous désireriez vivre ?
Je suis Parisien d’origine, mais pourquoi pas Barcelone.
Votre couleur préférée ?
La couleur orange. C’est François Bayrou, c’est l’Ukraine, c’est lumineux.
La fleur que vous aimez ?
La pivoine n’est pas vilaine. J’aime aussi le lotus.
Vos auteurs favoris en prose ?
Diderot, Flaubert, Paul Morand, Jules Renard.
Vos poètes préférés ?
Tristan Corbière, auteur des Amours jaunes.
Vos héros dans la fiction ?
Cyrano de Bergerac : le faux, celui de la pièce d’Edmond Rostand.
Votre héroïne dans la fiction ?
Louise Brooks. Elle a existé mais, pour moi, c’est un personnage de fiction.
J’aime sa modernité.
Vos compositeurs préférés ?
Ce n’est pas original, mais je dirai Mozart.
Vos héros dans la vie réelle ?
Je n’en ai pas.
Vos prénoms favoris ?
C’est tellement une question de mode. Je m’appelle Patrick parce que je suis né en 1946 et qu’à l’époque tous les bébés se faisaient appeler Patrick.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Les cons.
L’état présent de votre esprit ?
Ça va.
Les fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence ?
Les fautes d’orthographe. Chardonne en faisait plein.
Votre devise ?
« Une heure après sa mort, notre âme évanouie sera ce qu’elle était une heure avant la vie. » C’est de Cyrano (le vrai), celui qui a existé. C’est tiré de sa pièce La mort d’Agrippine.
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