Quel serait votre rêve de bonheur  ?
Le bonheur parfait : se réveiller le matin avec un ciel clair et bienveillant, la vue sur un beau jardin, un chat ronronnant.
L'excitation de réécrire le travail de la veille et de continuer, énergisée et pleine d'espoir.
Pour un écrivain, le "bonheur" ne sera jamais probablement parfait, mais il est susceptible d'être lié au travail en cours.
Pour la plupart des adultes, "la perfection est l'ennemi du bien" - nous apprenons à apprécier toute mesure de bonheur que nous avons,
aussi modeste soit-elle.

Quelle serait votre plus grande peur ?
Parfois, c'est la possibilité de la solitude. D'autre fois, c'est la possibilité de ne jamais être seule, de n'avoir aucune intimité,
d'être sous le contrôle d'un autre.

Votre principal défaut ?

Si j'avais un défaut que je déplorais vraiment, je m'efforcerais de l'effacer ou de le modifier.... Probablement, un manque de discipline.

Quel est défaut  que vous déplorez chez les autres ?

Au milieu de tant de cruauté flagrante dans notre situation politique, d'une telle indifférence choquante pour la vie et le bien-être de ceux qui vivent en marge d'une société riche, je pense que ce doit être cette cruauté institutionnalisée et l'hypocrisie qui l'entoure. "Rendre l'Amérique encore plus grande" - Pour qui ? Des Blancs riches ? Le mot "déplorer" est particulièrement pertinent ici.

Quelle est la personne vivante que vous admirez le plus ?
Les personnalités publiques peuvent être les plus faciles à admirer, pour des raisons évidentes. Michelle Obama m'a semblé extrêmement admirable, comme le président Obama. Et - bien sur ! - Oprah, une grande originale américaine.
Parmi les personnes que je connais personnellement depuis un certain temps, Gloria Vanderbilt est la plus admirable.
Toujours aussi admirable parmi mes amis, Steve Martin.

Quelle est selon vous la vertu la plus surestimée ?
Je n'ai jamais vraiment compris la dynamique de la fierté. Doit-on être fier de soi ?
L'autoglorification, l'éloge de soi, la vantardise. Les individus qui présentent ces traits sont souvent admirés. La modestie est une vertu sous-estimée, je pense.

A quelle occasion pouvez-vous mentir ?
Hummm ! Je déteste, méprise, ne supporte pas le mensonge.
Je  déteste être dans une position où, par politesse ou pour me protéger, ou pour ne pas blesser les sentiments d'autrui, je m'entends dire quelque chose qui n'est pas vrai...
Mes mensonges le plus chroniques me concernant. Quand les gens me demandent comment je vais, je ne songerais jamais à leur dire la vérité si j'étais malade ou si j'avais un problème de santé...

Qu'est-ce que vous n'aimez pas dans votre apparence ?
La plupart n'aime pas est quelque chose d'euphémisme..
Je me suis rarement identifiée  à mon image photographique.
Mais je ressemble à mon père et à ma grand-mère, donc si je peux supporter de me regarder, c'est parce que j 'arrive à voir leurs traits en moi.

La personne vivante que vous méprisez le plus ?
Ah, tant d'individus parmi lesquels choisir  à la suite de la campagne honteuse de Brett Kavanaugh par le G.O.P !
Dans la sphère publique, laissant de côté les dictateurs, meurtriers, exploiteurs sans aucun doute le président T***p.

De quels mots ou expressions abusez-vous le plus ?
Encore une fois, hmmm ! si j'en avais connaissance, j'essaierais de ne pas les utiliser, en fait
je ne les utiliserais jamais, c'est donc une question paradoxale.

Quel ou qui est le plus grand amour de votre vie ?
Permettez-moi d'éviter qui (j'ai été marié 2 fois) et de répondre quoi.
Ma plus grande passion a été la littérature : d'abord la lecture, puis l'écriture.
Mais ce grand amour constant de la littérature n'est pas vraiment plus grand qu'un amour de la nature
- les champs, les bois, les ruisseaux et les rivières de mon enfance dans le nord de l'état de NY qui continuent de me hanter quotidiennement.


L'état de votre esprit actuel ?
Je me sens très soulagée d'avoir terminé hier le brouillon final d'une nouvelle.



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