Benjamin PERET
Né le 4 juillet 1899 à Rezé. Adolescent rebelle, sa mère le fait engager comme infirmier au cours de la der des ders. Il se révèlera être un potache doué d'un humour carabin. En 1920, en tant que dadaïste adepte du mauvais goût, il participe au procès « bricolé » de Barrès, propagandiste de la terre, des morts, de la patrie. Il joue le rôle du «soldat inconnu», revêtu d'une capote de soldat français mais parlant allemand. En 1922, il rencontre Robert Desnos. En 1928 il épouse la cantatrice brésilienne Elsie Houston. Au Brésil, où il séjourne de 1929 à 1931, il va s’inventer une sorte de nouvelle vie qui fera de lui simultanément : un oppositionnel de gauche, un poète reporter curieux des rituels de la makumba et du candomblé, un correcteur, un père de famille (son fils, Geyser, naît le 31 août 1931) et un prisonnier politique. Péret sera finalement expulsé comme « agitateur communiste » par le gouvernement de Getulio Vargas. Revenu en France il est emprisonné en 1939 puis libéré sous caution par les nazis. À Marseille où il se réfugie en mars 1941, il travaille un temps à la coopérative Le Croquefruit. Il restera de 1942 à 1948 au Mexique dans des conditions financières difficiles. Revenu en France, il écrit pour les revues surréalistes. Meurt le 18 septembre 1959 à Paris.
Quelques Œuvres :
Le Passager du transatlantique (1921)
152 Proverbes mis au goût du jour (1925)
Le Grand Jeu (1928)
Je sublime (1936)
Je ne mange pas de ce pain-là (1936)
Le Déshonneur des poètes (1945)
Le Livre de Chilam Balam de Chumayel (1955)
Anthologie de l’amour sublime (1956)
Gigot, sa vie, son œuvre (1957)
Il a dit :
"La joie comme la paix se mesure au centigramme."
Dans la presse :
"La tiédeur ou l’indifférence ne sont pas son lot. Péret gêne parce qu’il ne peut être situé. On l’aime ou on le déteste. Un point c’est tout. Mais la parole est et demeure à l’impossible bonhomme Péret, " l’élu des mots ", celui qui déjantait d’une chiquenaude les roues des conventions bourgeoises.", Patrice Delbourg
Livre sur l'auteur :
Jean-Louis Bédouin, Benjamin Péret, Seghers, 1961
Guy Prévan, Péret Benjamin, révolutionnaire permanent, Paris, 1999
Site sur l'auteur :
www.benjamin-peret.org/
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