Née le 19 décembre 1882 à Chamalières. Elle perd sa mère à l'âge de 14 mois et son père à 4 ans. Élevée par sa grand-mère maternelle, elle étudie au Couvent Notre-Dame de Chamalières. Elle quitte l'école à 16 ans. Suite aux décès de ses deux grands-mères, elle s'installe à 20 ans avec sa sœur à Paris. Pendant la Grande Guerre, Amélie Murat et sa sœur restent à Paris, mais à la fin du conflit elle attrape la grippe espagnole. Dès lors, sa santé ne cesse de se dégrader. En 1920, une déception amoureuse marque la poétesse. Elle perd sa sœur, âgée de 46 ans, quelques années plus tard. Amélie Murat vit alors dans la pauvreté. Puis, à la suite d'une congestion pulmonaire survenue en 1933, elle passe ses derniers hivers à Vence dans le Midi. . En 1938, son état de santé s'aggrave et elle interrompt ses travaux. Hospitalisée à Durtol puis dans une clinique de Montferrand que dirige une de ses amies d'enfance, elle y meurt le 8 mars 1940, à 58 ans.

Quelques Œuvres :

D'un cœur fervent (1908)
Le Livre de Poésie (1912)
La Maison heureuse (1921)
Passions (1929)
Le Chant de la vie (1935)

Elle a dit :

"La femme est née fidèle; l'homme est venu au monde inconstant."

Dans la presse :

"Un talent sûr, personnel, une haute inspiration, une gravité peu commune, de sa douleur et de sa vie, elle a composé ses chants.", Marguerite Henry-Rosier

Prix Littéraires :

- Prix Femina (1907)
- Prix François Coppée (1921) pour Bucoliques d'été
- Prix Alfred de Musset (1922)
- Prix Jules Davaine de l'AF (1926) pour Chants de minuit, (1935) pour Le Chant de la vie
- Prix Jean Moréas (1930) pour Solitude
- Prix de la Fondation Henri Bergson (1935)

Livre sur l'auteur :

Paule Bouvelot-Ulrich, Le Lyrisme d'Amélie Murat, Moulins, Les Marmousets, 1984

Site sur l'auteur :

www.cercle-amelie-murat.org/

Prix Amélie Murat