Née le 14 novembre 1939 à Paris. Orpheline de sa mère quand elle a à peine deux ans, elle est élevée dans un milieu catholique. Tout en effectuant de longs séjours en Inde et au Pakistan, elle suit des études de psychologie et de sociologie à la Sorbonne. Même si elle travaille comme journaliste indépendante, elle vit surtout a partir de 1968 de son métier d’hôtesse de l’air. En 1970, elle entre au Nouvel Observateur. Correspondante de guerre au Bangladesh, en Éthiopie, au Liban, où elle passe trois mois pendant le siège de Beyrouth en 1982, elle couvre également la révolution iranienne pendant plus d’une année. En 1983, elle quitte le journalisme pour se lancer dans l'écriture. En 2012, elle a été nommée Officier des Arts et des Lettres.

Quelques Œuvres :

Le jardin de Badalpour (1998)
De la part de la princesse morte (1999)
Le parfum de notre terre : Voix de Palestine et d'Israël (2003)
Dans la ville d'or et d'argent (2010)
Au pays des purs (2018)

Elle a dit :

« Mon pays c’est ma langue. L’identité, n’est ni le pays, ni la religion, ni même la famille. C’est le partage de valeurs essentielles avec des personnes. »

Dans la presse :

"Kenizé Mourad a écrit un grand roman, si l'on veut bien considérer qu'un romancier est celui qui invente avec ses souvenirs.", Fabrice Gaignault à propos du livre Le jardin de Badalpour

Prix Littéraires :

- Prix Anaïs Segala de l'Académie Française (2001) pour De la part de la princesse morte
- Prix des Lectrices de Elle (1988)  pour De la part de la princesse morte