Ahlam MOSTEGHANEMI



e le 13 avril 1953 à Tunis. Son père, Mohamed El Cherif, lutte contre la colonisation française en Algérie. Il est emprisonné à la prison d'El Koudia (Constantine) suite aux évènements du 8 mai 1945. À sa sortie de prison il est persona non grata à la mairie de Constantine où il exerçait. Il perd son emploi. La famille doit se réfugier en Tunisie. De retour en Algérie en 1962, elle fait des études secondaires, avant de travailler pour la radio. Elle décroche avant son départ pour la France une licence en littérature à l’université d’Alger. Installée à Paris, elle épouse un journaliste libanais et s'occupe de ses enfants. Après avoir obtenu un doctorat en sciences sociales à la Sorbonne dans les années 1980, elle publia son premier roman. En 1993, elle va s'établir au Liban.

Quelques Œuvres :

Au havre des jours (1973)
Écriture dans un moment de nudité (1976)
Algérie, femmes et écriture (1985)
Mémoires de la chair (1993)
Le Chaos des sens (1997)
Aber Sarir (2003)
Le Noir te va si bien (2012)
Les Femmes ne meurent plus d'amour (2018)

Elle a dit :

«Quand on perd un amour on écrit un poème, quand on perd une patrie on écrit un roman.»

Dans la presse :

"Un récit enflammé (Mémoires de la chair), mais paradoxalement sec et presque didactique. Comme si l'essentiel de ce que voulait dire l'auteur, sa véritable épaisseur, demeurait caché entre les innombrables points de suspension dont elle émaille son texte.", Raphaëlle Rérolle

Prix Littéraires :

- Prix Nour de la meilleure œuvre féminine en langue arabe (1996)
- Prix Naguib Mahfouz (1998) pour Mémoires de la chair

Site sur l'auteur :

www.ahlammosteghanemi.com/