Rouben MELIK
Né le 14 novembre 1921 à Paris 18e, de parents arméniens aisés. Il fréquente les classes élémentaires du lycée Rollin. Il est de santé fragile : il subit les attaques d'une maladie qu'on qualifiera plus tard de fièvre méditerranéenne, avec laquelle il devra apprendre à vivre de très longues années. Il s'inscrit à la Faculté des Lettres de la Sorbonne. En 1942, il adhère au Parti communiste. En 1942, il rencontre sa muse, Ella Kurdian. En 1942, il échappe au Service du travail obligatoire, mais doit servir l'administration. À la Préfecture de la Seine, il subtilise des documents et des fichiers afin qu'ils ne tombent pas aux mains de l'occupant. Il épouse Ella le 24 juin 1944. Après la guerre, Mélik est rédacteur à la revue Regards. Ella est costumière pour le théâtre. De 1954 à 1970, Rouben Mélik obtient un emploi stable au ministère des Affaires culturelles. De 1971 à 1981, il est directeur littéraire de la maison d'édition Les Éditeurs français réunis (EFR, plus tard, Messidor, Temps Actuels). Il découvre l'Arménie de ses ancêtres en 1968. Il y retourne souvent jusqu'en 2003. Il voyage en Belgique (les rencontres de poésie de Knokke-le-Zoute), au Luxembourg, au Liban, dans l'ex-Yougoslavie (le festival de poésie de Sarajevo), en Bulgarie, en Lituanie, en Asie centrale. Décédé le 21 mai 2007 au Kremlin-Bicêtre.
Quelques Œuvres :
Variations de triptyques (1941)
Où le sang a coulé (1955)
Saisons souterraines (1962)
Ce corps vivant de moi (1976)
La Procession (1984)
Un peu de sel sous les paupières (1996)
En pays partagé (2000)
Il a dit :
«On ne s’improvise pas poète : c’est un métier dans le sens artisanal du terme. La consonance des voyelles, des consonnes .tout cela est un travail de l’esprit mais aussi un travail de la bouche et presque de la main …»
Dans la presse :
"Qu’il chante la libération du noir ou l’énorme inutilité des calvaires, qu’il compose une épopée arménienne ou quelque ode à l’amour, Rouben Mélik révèle une permanence : les thèmes de sa poésie ne changent guère ils s'approfondissent, et ils correspondent à ceux d’un humanisme renouvelé.", Marie Jeanne Durry
Prix Littéraires :
- Prix Guillaume Apollinaire (1948) pour Passeurs d'horizons
- Prix de la langue-française de l’Académie française (1962) pour Le veilleur de pierre
- Prix Antonin-Artaud (1967) pour Le Chant réuni
- Prix Pierre-de-Régnier de l’Académie française (1967) pour Le Chant réuni
- Prix de la Société des Gens de Lettres (1976) pour Ce corps vivant de moi
- Grand Prix de Poésie de la SGDL (1984)
Site sur l'auteur :
www.amisroubenmelik.com/
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