Née à Gand le 21 mai 1901. Elle fait ses études de droit à Gand et est avocate pendant sept ans. Elle interrompt sa carrière pour se diriger vers le journalisme et ensuite la littérature. Elle fut reçue à l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises en 1956. Suzanne Lilar et son mari, l'ancien ministre Albert Lilar, ont reçu respectivement le titre de baronne et de baron en 1976. Elle est la mère de la romancière Françoise Mallet-Joris (née en 1930). Après la mort de son mari en 1976, elle quitte Anvers pour Bruxelles en 1977. Morte le 12 décembre 1992 à Bruxelles.

Quelques Œuvres :

Tous les chemins mènent au ciel (1947)
Le Roi lépreux (1951)
La Confession anonyme (1960)
Le Couple (1963)
Une Enfance gantoise (1977)

Elle a dit :

"Le scandale de la poésie est que tout lui sert de levier."

Dans la presse :

"Sa vie non seulement connote son œuvre mais encore elle la signe. Comme tout grand créateur, elle est à elle-même le premier et seul vrai objet de sa recherche. Aussi l'écriture lui est-elle comme une prise de sang, dont elle garantit la pulsion constante. Destin spécifique du poète qui ne répond de soi que par la seule poésie.", Jean Tordeur

Prix Littéraires :

- Prix Picard (1946) pour Le Burlador
- Prix Vaxelaire (1947) pour Le Burlador
- Prix Sainte-Beuve (1954) pour Le journal de l'analogiste
- Prix Ève Delacroix (1963) pour Le Couple
- Prix Quinquennal de l'Essai de la Communauté Française de Belgique (1971)
- Prix Littéraire Canada-Communauté française de Belgique (1973)
- Prix Saint-Simon (1977) pour Une enfance gantoise
- Prix Europalia (1980)

Livre sur l'auteur  :

Colette Nys-Mazure, Suzanne Lilar, Éditions Labor, Bruxelles, 1992