Née le 26 novembre 1912 à Dunes (Tarn-et-Garonne). En 1931, à 19 ans, elle se marie à Moissac (Tarn-et-Garonne) avec Joseph Kegels. Le couple s'installe dans la région d'Anvers, puis à Bruxelles. Une fille, Éliane, naît en 1938. La famille se fixe en Arlon (Luxembourg belge) en 1942. Son mari meurt en 1986. Dès lors, Anne-Marie Kegels ne se remet pas de ce deuil. Atteinte de la maladie d'Alzheimer, elle entre dans une maison de retraite en 1990. Anne-Marie Kegels décède le 4 juillet 1994 à Marbehan (Province du Luxembourg, Belgique).

Quelques Œuvres :

Douze poèmes pour une année (1950)
Haute Vigne (1962)
Chants de la présence (1968)
Les chemins sont en feu (1973)
Porter l'orage (1978)

Dans la presse :

"Ce qui donne un ton inimitable à cette femme, c'est qu'elle a éminemment le sens de la fragilité de l'heure, de la rondeur dorée des choses, de la solitude bienheureuse et mortelle...", Emilie Noulet

Prix Littéraires :

- Prix Renée Vivien (1953) pour Rien que vivre
- Prix Gérard de Nerval (1956)
- Prix Félix Denayer  de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises (1962)
- Prix Edmond Picard (1963)
- Prix van Lerberghes (1967)
- Prix Ardenne-Eifel (1970)
- Prix Marguerite van der Wielde (1977)
- Prix Desbordes-Valmore (1978)
- Prix Louise Labé  (1979) pour Porter l'orage
- Grand Prix de Poésie Albert Mockel (1983)

Livre sur l'auteur :

Frédéric Kiesel, Anne-Marie Kegels, Bruxelles, 1974