Née le 29 décembre 1949 à La Chaux-de-Fonds. Elle étudie à la faculté des lettres de l'Université de Neuchâtel puis suit une formation de journaliste et collabore avec plusieurs journaux. Elle se consacre ensuite à l'écriture. Parallèlement, elle s'engage en politique et est élue, à partir de 1973, députée socialiste du Val-de-Ruz au Grand Conseil neuchâtelois pendant neuf ans. Elle ralentit donc son activité littéraire pour se consacrer à la politique et à ses filles. Son mandat achevé et ses filles devenant plus autonomes, elle renoue avec l’écriture dès 1984. Morte le 5 octobre 2010 à Neuchâtel.

Quelques Œuvres :

Pour mourir en février (1969)
Zéro positif (1975)
Infiniment plus (1989)
La Fiancée d'hiver (1992)
Le Temps des mots à voix basse (2001)

Elle a dit :

"Toi qui apprécies tellement la langue, n'oublie jamais que dans le mot désespoir, on lit tout entier le mot espoir."

Dans la presse :

" Ce livre a la grandeur, la pureté rusée de la passion. De la première à la dernière ligne sourd un cri toujours prêt à jaillir mais qui a la force et le courage de se mesurer. Ce long chuchotement, ce sanglot qui ne vient pas, cette confession tout intérieure d'une adolescente du siècle ont le pouvoir d'une incantation. J'ai admiré non seulement la spontanéité tendrement violente, mais aussi la technique d'écriture d'Anne-Lise Grobéty, ce monologue infini, feutré, qui n'ennuie jamais, qui est très conscient malgré le délire, sarcastique même.", S. Corinna Bille à propos de Pour mourir en février

Prix Littéraires :

- Prix Georges Nicole (1969) pour Pour mourir en février
- Prix Schiller  (1975) pour Zéro positif
- Prix Eugène Rambert (1986) pour La fiancée de l'hiver
- Grand Prix C.F. Ramuz (2000)
- Prix Saint Exupéry (2001) pour Le temps des mots à voix basse
- Prix des Sorcières (2002) pour Le temps des mots à voix basse
- Prix Coup de cœur Lettres Frontières (2007) pour La corde de mi
- Prix Bibliomedia (2007) pour La corde de mi