Johann Wolfgang von GOETHE



Né à Francfort-sur-le-Main le 28 août 1749, élevé librement dans un milieu protestant aisé, cultivé, il eut des précepteurs qui lui enseignèrent les langues, la littérature, la musique, le dessin. De 1765 à 1768, il fait à Leipzig ses études de droit, puis en 1770, il poursuit ses études de droit à Strasbourg, où il découvre Shakespeare, Homère. De retour à Francfort, où il exerce la profession d'avocat, Goethe compose et ébauche d'autres drames, fondés sur des personnages mythiques ou archétypaux. Renonçant à l'avenir de bonheur conformiste qu'envisage sa fiancée francfortoise Lili Schöneman, il rompt avec elle et accepte à Weimar, en 1775, la charge de conseiller secret du duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar. Anobli, nommé ministre des Finances en 1782, Un désir d'évasion le mène en Italie, de septembre 1786 à juillet 1788. De retour à Weimar, il se met en ménage avec Christiane Vulpius (qu'il épousera en 1806), dont il a un fils, Auguste, seul survivant de cinq enfants. En 1791, il devient directeur du Théâtre ducal jusqu'en 1817. En 1792, il est à la bataille de Valmy aux côtés du duc de Saxe-Weimar. En 1794, il se lie d'amitié avec Schiller. Il abandonne toutes ses fonctions administratives pour se consacrer à ses études scientifiques . Entre temps, sa femme est morte (1816), son fils s'est marié (1817), lui donnant des petits-enfants qu'il verra grandir avec une indulgente tendresse. Il abandonne en 1817 la direction du Théâtre de Weimar et s'intéresse de plus en plus aux sciences naturelles, collectionnant les pierres et les estampes. Meurt le 22 mars 1832.

Quelques Œuvres :

Les Souffrances du jeune Werther (1774)
Stella (1776)
Iphigénie en Tauride (1787)
Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister (1796)
Faust (1808)
Les Affinités électives (1809)

Il a dit :

"L'homme le plus heureux est celui qui peut relier la fin de sa vie avec son commencement."

Dans la presse :

"Goethe, ce naufragé de la vie...", Ortega y Gasset

Livre sur l'auteur :

Jean-Marie Carré, Vie de Goethe, Gallimard, Paris, 1928
Jean Boyer, La Pensée de Goethe, Paris, 1949
Jean Lacoste, Goethe - La nostalgie de la lumière, Paris, 2007

Prix Goethe

Vidéo sur l'auteur : 

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