Né le 23 novembre 1906 à Adapazari, en Turquie. Après une tentative manquée, au département de littérature de l'Université d'Istanbul, il part à Lausanne étudier l'économie. Il passe 3 années à voyager en France, menant une vie de bohème. De retour à Istanbul en 1935, le voilà enseignant dans un orphelinat américain, puis reporter judiciaire pour le journal Les Nouvelles. A la mort de son père, il peut s'adonner à une vie de dissipation, vivant seul ou avec sa mère. Meurt d'une cirrhose au foie. Décédé à Istanbul le 11 mai 1954.

Quelques Œuvres :

Le samovar (1936)
La Machine à vivre (1944)
Un Homme inutile (1948)
Les Derniers Oiseaux (1952)
L'enfant dans le tunnel (1955)
Une Histoire pour deux (2007)

Il a dit :

"La nature apprend à l’homme à nager lorsqu’elle fait couler son bateau."

Dans la presse :

"Baudelairien “homme des foules”, Sait Faik dissimule sans doute, au cœur des phrases, une douleur sourde (“La solitude a envahi le monde”), mais aussi une rage de vivre et d’aimer : en lui, jusqu’à la fin, “la clarté scintille”. ",  Thierry Cécille

Livre sur l'auteur :

M. Uyguner, Sait Faïk ABASÏYANÏK, Istanbul, 1964
Hüseyin ÖZCAN, Sait Faïk ABASÏYANÏK et ses Œuvres , 2002