Né le 16 août 1885 à Corfou, il fait ses études au lycée Thiers à Versailles, puis à la faculté de droit de Genève. En 1919, il obtient la nationalité suisse (il était ottoman). Il épouse cette même année, Élisabeth Brocher. En 1921, sa femme donne naissance à Myriam, leur fille. En 1924 sa femme meurt d'un cancer. En 1925, Albert prend la direction de la Revue juive, qui compte à son comité de rédaction Albert Einstein et Sigmund Freud. De 1926 à 1931, il occupe un poste de fonctionnaire international au Bureau International du Travail. Au moment de l'invasion allemande en mai 1940, Albert fuit à Bordeaux puis à Londres. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1970. Le 4 octobre 1981, Cohen se fracture une côte. La lésion se complique d'une anémie et d'une broncho-pneumonie. Son état se dégrade. Le 17 octobre, Albert Cohen rend l'âme. Il est enterré au cimetière juif de Veyrier, près de Genève le 19 octobre.

Quelques Œuvres :

Paroles juives (1921)
Solal (1930)
Mangeclous (1938)
Le livre de ma mère (1954)
Belle du Seigneur (1968)
Les valeureux (1970)
Vous frères humains (1972)
Carnets (1979)

Il a dit :

"La vieillesse est un décès par petits morceaux. "

Dans la presse :

"Il avait l'innocence de la vraie intelligence, et une horreur lucide de l'amour idiot, de la bêtise méchante et de la méchanceté bête.", Claude Roy

Prix Littéraires :

- Grand Prix du Roman de l'Académie Française (1968) pour Belle du Seigneur

Livre sur l'auteur :

C. Auroy, Albert Cohen : une quête solaire, P.U. Paris-Sorbonne, 1996
B. Cohen, Autour d'Albert Cohen, Gallimard, 1990
Gérard Valbert, Albert Cohen, ou le Pouvoir de vie, L'Âge d'homme, Lausanne-Paris, 1981
J. Blot, Albert Cohen, Paris, 1986