Né à Andahuaylas (Pérou) le 18 janvier 1911. Etudiant à l'Université San Marcos de Lima, il a beaucoup de difficultés pour s'adapter à la ville sans renoncer aux traditions indigènes, ayant passé son enfance au milieu des Indiens. En 1937, il est condamné à un an de prison pour avoir participé à une manifestation contre la visite de Mussolini. En 1957, on lui attribue la chaire d'ethnologie à l'université de San Marcos. Le 28 novembre 1969, José María Arguedas se donne la mort, accablé par les soucis personnels.

Quelques Œuvres :

Eau (1935)
La Fête du sang (1940)
Les Fleuves profonds (1958)
Tous sangs mêlés (1964)

Il a dit :

"Écrivons par amour, par plaisir ou par nécessité, non par métier."

Dans la presse :

"Arguedas est le plus grand représentant du nouveau réalisme magique hispano-américain. On a dû lire de la même manière en Espagne l'Inca Garcilaso au XVIIe siècle", Fernando Alegria.

Livre sur l'auteur :

R. Forgues, José Maria Arguedas : de la pensée dialectique à la pensée tragique, Toulouse, PU Mirail, 2004