Né James Ngugi le 5 janvier 1938 à Kamiriithu (Kénya). Il fréquente l'école de la mission presbytérienne de l'Église d'Écosse avant d'entrer, en 1949, dans l'école indépendante, religieuse et nationaliste, Karing'a. Il rejoint alors l'Ouganda et s'inscrit à l'université Makerere en 1962. Il devient journaliste pour le prestigieux hebdomadaire The Nation, avant de rejoindre l'université de Leeds, au Royaume-Uni. À partir de 1967, il enseigne successivement au Kenya et en Ouganda. En 1982, le régime de Daniel Arap Moi veut le remettre sous les verrous. Il sera obligé de prendre le chemin de l'exil où il se rendra d'abord à Londres ensuite en Californie. Il rentre d'exil en 2004 après 22 ans d'absence. Quelques jours après leur arrivée, ils sont réveillés, sa femme et lui, en pleine nuit dans leur appartement de location à Norfolk Towers. Quatre agresseurs, armés de révolvers, d'une machette et d'une cisaille, violent sa femme sous ses yeux. Ngũgĩ wa Thiongʼo, qui essaie de se défendre, est frappé et brûlé au visage. Les malfaiteurs sont arrêtés quelques jours plus tard et traînés en justice.

Quelques Œuvres :

Enfant, ne pleure pas (1962)
Et le blé jaillira (1967)
Pétales de sang (1977)
Matigari (1987)
Pour une Afrique Libre (2016)

Il a dit :

"La vie n'est qu'un vaste mensonge et les gens y marchande avec des forces invisibles."

Dans la presse :

« Ngugi Wa Thiongo est reconnu comme un romancier inventif. Mais il a surtout une vision utilitariste de la littérature. Il vit en fonction de ce qu’il écrit. La littérature, pour lui, est une arme pour la paix et pour l’émancipation des peuples.», Aurélie Journo

Prix Littéraires :

- Prix Jomo-Kenyatta (1967)
- Lotus Prize for Literature (1973)
- Prix Fonlon-Nichols (1999)
- National Book Critics Circle Award (2012)
- Prix Park Kyung-ni (2016)
- Grand Prix des Mécènes (2018)

Livre sur l'auteur :

Jacqueline Bardolph, Ngugi wa Thiong'o, Présence Africaine, 1991

Site sur l'auteur :

www.ngugiwathiongo.com/