Né à Assinie, près d’Abidjan en Côte d’Ivoire le 10 janvier 1916. Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville. Après, il est devenu écrivain au Sénégal. Là-bas, il a étudié à l’Ecole William Ponty où il a écrit des scénarios. Après avoir terminé ses études, il a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Il a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947. Il devint haut fonctionnaire et journaliste de la revue Présence africaine. Il fut nommé ministre de la Culture de la Côte d’Ivoire indépendante dans les années 1970 jusqu'en 1986. Décédé le 9 mars 2019.

Quelques Œuvres :

Assemien Déhylé (1937)
Climbié (1953)
Un Nègre à Paris (1959)
Patron de New York (1964)
La Ville ou nul ne meurt (1968)
Les Jambes du fils de Dieu (1980

Il a dit :

"Planter, s'agripper au sol, refuser de se laisser déraciner et emporter par la vague torrentielle des modes, refuser de se laisser balloter par les tourbillons de conceptions plus ou moins contradictoires, c'était, hélas, vouloir rester « sauvage ». "

Dans la presse :

"Bernard Dadié est l'un de ceux qui ont donné à la poésie et à la légende de l'Afrique noire droit de cité dans la littérature française, tout en demeurant proches de la tradition orale. S'il y a un élément de protestation dans l'œuvre de Dadié, il y a aussi un souffle lyrique puissant auquel il est difficile de rester insensible."

Prix Littéraires :

- Grand Prix Littéraire de l'Afrique noire (1965) pour Patron de New-York, (1968) pour La ville où nul ne meurt

Livre sur l'auteur :

Nicole Vincileoni, Comprendre l'œuvre de Bernard B. Dadié, Les Classiques africains, Issu-les-Moulin eaux, 1987
Frédéric Lemaire, Bernard Dadié, itinéraire d'un écrivain africain dans la 1ère moitié du XXe siècle, Paris, 2008