Né à Florence en mai 1265. Quand Dante eut 12 ans, en 1277, son mariage fut négocié avec Gemma, fille de Messer Manetto Donati, qu'il épousa ensuite. Sa mère meurt alors qu'il n'a que 13 ans et son père 4 ans plus tard, en 1282.  Il séjourne sans doute quelque temps à Bologne et reçoit à Florence les enseignements de l'école franciscaine de Santa Croce, de Rémi de Florence de l'école dominicaine de Santa Maria Novella et de Brunetto Latini. Dante a de nombreux enfants avec Gemma, il est probable que seuls Jacopo, Pietro et Antonia aient été ses enfants légitimes. C'est en 1274 que Dante aurait rencontré pour la première fois Béatrice, de son vrai nom Bice di Folco Portinari, qui marqua le plus profondément la formation de son génie poétique. Dante joue un rôle très actif dans la vie politique de Florence.  il se signale dans plusieurs expéditions contre les gibelins d'Arezzo, de Bologne et de Pise, et contribue beaucoup par sa valeur à la victoire de Campaldino (1289). Il remplit avec succès un grand nombre de missions politiques et est nommé prieur de Florence au titre du bimestre courant du 15 juin au 14 août 1300. À partir de ce moment-là, Dante s'engage de plus en plus fermement du côté des guelfes blancs, c'est-à-dire contre la politique d'ingérence du pape.  En octobre 1301, membre du Conseil des cents, il se rend à Rome pour tenter une ultime démarche de conciliation. Dante apprend sur le chemin du retour qu'il est condamné pour concussion, gains illicites et insoumission au pape et à Charles de Valois. Il refuse de se présenter en accusé. Un deuxième procès, instruit le 10 mars 1302 par le podestat Cante de' Gabrielli da Gubbio, le condamne au bûcher. Tous ses biens sont confisqués, il est exilé avec d'autres guelfes blancs et ne reviendra jamais à Florence. Le décret de bannissement de Dante de la ville de Florence ne sera d’ailleurs révoqué qu’en 2008. Il se met à errer de ville en ville, luttant contre la misère, cherchant protection auprès des cours de l'Italie du nord : Forlì, Vérone, Sienne, Mulazzo ou encore Arezzo. En juillet 1306, il se trouve à Padoue et en octobre de la même année à Château-Neuf sur la Magra. Il vient passer quelque temps à Paris, où il fréquente l'université et s'arrête finalement à Ravenne chez le podestat Guido Novello da Polenta, où il meurt de la malaria dans la nuit du 13 au 14 septembre 1321, après avoir fait de vains efforts pour rentrer dans sa patrie.

Quelques Œuvres :

De vulgari eloquentia (1303-1304)
Le Banquet (1304-1307)
De la Monarchie (1313-1318)
La Divine Comédie (1472)

Il a dit :

"Le plus grand don que Dieu, dans sa largesse, fit en créant, le plus conforme à sa bonté, celui auquel il accorde le plus de prix, fut la liberté de la volonté."

Dans la presse :

"Dante est le poète de la nuit et des ténèbres, des apparitions qui hantent l'obscurité, des rêves qui obsèdent l'imagination de l'homme pendant que l'ombre nocturne possède la terre.", Lamartine

Livre sur l'auteur :

Etienne-Jean Delécluze, Dante et la poésie amoureuse, 1854
Étienne Gilson, Dante et Béatrice, Vrin (1974)
Jacqueline Risset, Dante écrivain, ou L'intelletto d'amore, Seuil, coll. Fiction & Cie, 1982
Bruno Pinchard, Pour Dante, Honoré Champion, 2000
Christophe Libaude, Dante. La pierre et le sang, Paris, Kimé, 2014

Site sur l'auteur :

www.worldofdante.org/