Massimo BONTEMPELLI
Né le 12 mai 1878 à Côme, en Lombardie. Il fréquente un lycée classique à Milan et obtient l'équivalent italien du baccalauréat (maturità) à Alessandria en 1897. Il est alors étudiant à la Faculté de lettres et de philosophie de Turin. Il est alors nommé professeur de collège et enseigne les lettres à Cherasco, puis à Ancône. À partir de 1904, il commence à publier. En 1909, il épouse Amelia Della Pergola (1886-1977) dont il a une fille qui meurt presque aussitôt et un fils, prénommé également Massimo (1911-1962). En 1910, il abandonne l'enseignement et s'installe à Florence, où il travaille comme journaliste pour divers quotidiens, ou hebdomadaires comme La Nazione ou Il Corriere della Sera. En 1917, il est enrôlé comme officier d'artillerie, et obtient plusieurs décorations de guerre. Il revient à la vie civile en 1919. Il séjourne à Paris entre 1921 et 1922, puis s'installe à Rome. Le 23 octobre 1930, il est élu à l'Académie italienne. Il vit alors à Paris, jusqu'en 1931, puis à Milan. Mort le 21 juillet 1960 à Rome.
Quelques Œuvres :
La Vie intense (1920)
La Comédie de l'innocence (1929)
La Famille du forgeron (1932)
Dans la fournaise du temps (1937)
Giro del sole (1941)
L'amante fedele (1953)
Il a dit :
« Le suicide est le plus immoral des crimes. »
Dans la presse :
"Bontempelli construit son œuvre autour du sentiment de l'étrangeté qui inquiète mais aussi amuse. L'art du romancier consiste pour lui à "raconter le rêve comme si c'était la réalité, et la réalité comme si c'était le rêve". Entre ces deux états perdure assurément le plaisir du lecteur. ", Denis Gombert à propos du livre Comédie de l'innocence
Prix Littéraires :
- Prix Strega (1953)
- Prix Jean Giono (1992)
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