Né le 11 avril 1905 à Budapest. En 1908, le père abandonne la famille et la mère est contrainte de placer Attila et une de ses sœurs dans une famille d'accueil dans un village de la plaine hongroise. Après la mort de sa mère en 1919, il devient mousse à bord d'un bateau sur le Danube, puis suit des cours dans un lycée d'une petite ville du Sud de la Hongrie. Il rejoint la faculté des lettres de l'université de Szeged et se spécialise dans le hongrois, le français et la philosophie. Le jeune homme s'installe à Vienne et s'inscrit à l'université, puis entre à la Sorbonne en 1926. Atteint de dépression nerveuse en raison de sa rupture avec son amie, il quitte son emploi dans l'export pour se consacrer à sa passion, l'écriture. Dans la clandestinité, il devient membre du Parti communiste hongrois. Il est de nouveau inculpé pour atteinte à la pudeur à cause d'un de ses poèmes et parce qu'il proteste contre l'exécution de deux dirigeants du Parti communiste. Souffrant de dépression, il fait plusieurs séjours dans des sanatoriums. Le 3 décembre 1931, à l'âge de 32 ans, Attila Jozsef se jette sous un train.

Quelques Œuvres :

Le Mendiant de la beauté (1922)
Ce n'est pas moi qui crie (1929)
Sans père no mère (1929)
Nuit des faubourgs (1931)
Danse de l'ours (1934)

Il a dit :

«Les hommes qui ne savent pas jouer me font peur.»

Dans la presse :

"Certainement le plus extraordinaire et la plus prenante voix de la poésie hongroise du XXe siècle. L'équivalent pour le verbe de ce que fut Bartok pour la musique"; Charles Dobzynski

Prix Littéraires :

- Prix Kossuth (1948)

Livre sur l'auteur :

M. Szabolcsi, Attila József, sa vie et sa carrière poétique, Budapest, Corvina,1978