Né le 22 octobre 1907, à Rovigo, en Algérie. Entre 12 et 20 ans, il étudie au séminaire d’Alger. Puis il rejoint un autre sacerdoce, où les femmes sont un peu plus autorisées : l’armée. En juin 1953, il rompt avec l'armée, dont il juge qu'elle se déshonore dans la guerre d'Indochine. En 1960, il s’installe à nouveau en Algérie et y dénonce la torture. À son retour, il s’installe à Vézelay. Mort à Vézelay le 15 juin 2000.

Quelques Œuvres :

La Vallée heureuse (1946)
La guerre d'Algérie (1960)
Les Chevaux du soleil (1967-1972)
Mémoires barbares (1989)
Adieu ma mère, adieu mon cœur (1996)

Il a dit :

"Ça compte, même quand c'est un chien, quelqu'un qui vous préfère à tout le reste du monde."

Dans la presse :

"Jamais Jules Roy n'a porté si haut son art. Ce dernier volume du Journal témoigne d'une maîtrise exceptionnelle qui met en valeur l'authenticité des sentiments et la vanité de la comédie humaine."

Prix Littéraires :

- Prix Renaudot (1940) pour La Vallée heureuse
- Prix Max Barthou (1949) pour Le Métier des armes
- Prix Prince-Pierre-de-Monaco (1954)
- Grand Prix de Littérature de l'Académie française (1958)
- Grand Prix National des lettres (1969)
- Prix de la Ville de Paris (1975)
- Prix Méditerranée (1989) pour Mémoires Barbares
- Prix 30 millions d'Amis (1991) pour La Mort de Mao

Livre sur l'auteur :

Jean Louis Roy, Jules Roy, l'intranquille, L'Harmattan 2007
José Lenzini, Jules Roy Le céleste insoumis, Blida (Algérie), Editions du Tell, 2007

Ses Réponses au Questionnaire de Proust