Né à Oran le 4 mai 1914. Son père est mort du typhus avant sa naissance. Il fréquente une école primaire du centre d'Oran dénommée École Kargentah puis École Jules-Renard. Il entre ensuite à l'École normale d'Alger. Il visite plusieurs pays d'Europe dont l'URSS en 1934 puis l'Indochine et la Chine du Sud en 1935. Il fait son service militaire à Blida, puis à Alger. En septembre 1937, il rencontre Albert Camus et ils se lient d'amitié. Il prépare aussi une licence d'espagnol à la Faculté des Lettres. La guerre coupe court à ses études, il devient alors interprète auxiliaire de l'armée, officier-interprète, puis correspondant de guerre en 1943. Il est démobilisé en avril 1946 à Paris. Il collabore alors à divers journaux : Le Populaire, Gavroche, Combat, Aviation Française. En 1947 il retourne à Alger et y fonde la revue littéraire Forge. Il fonde en 1951 la collection « Méditerranée » aux Éditions du Seuil. En avril 1956, il perd son fils puis un ami docteur, il appelle alors à ses cotés son ami Albert Camus. Il devient membre de l'Académie Goncourt en 1973. Il décède le 22 février 1995 à Boulogne-Billancourt.

Quelques Œuvres :

L'Action (1938)
Les Hauteurs de la Ville (1947)
Les Couteaux (1956)
La remontée du fleuve (1962)
Un Amour sans fin (1976)
L'Herbe des ruines (1992)

Il a dit :

"On peut sacrifier, à la libération d'un peuple qu'on aime et qui souffre, plus que sa vie..."

Dans la presse :

"Emmanuel Roblès, homme comme les autres, écrivain pas comme les autres, il suffit de regarder dans les yeux de vos personnages pour être rassuré sur notre terre réconciliable.", Jean Cayrol

Prix Littéraires :

- Grand Prix Littéraire d'Algérie (1943)
- Prix du Roman Populiste (1945)
- Prix Femina (1948)  pour Les auteurs de la ville
- Prix Eugène Carrière (1953)
- Prix Broquette-Gonin de l'Académie Française (1964)
- Prix Paul Hervieu (1966) pour Plaidoyer pour un rebelle

Ses Réponses au Questionnaire de Proust

Pseudonymes connus :

Emmanuel Chênes

Prix Emmanuel Roblès