Né à Besançon, le 29 avril 1780. A partir de 1796, il est étudiant à l’école centrale de Besançon où il participe à la création d’une société secrète appelée les Philadelphes. Il est nommé bibliothécaire adjoint de l’École centrale du Doubs en 1798. Un essai critique envers les Jacobins lui fait perdre ce poste l’année suivante. Il vient alors fréquemment à Paris à la recherche d'un meilleur emploi et il devient en 1803 le critique de la rubrique poésie du journal « La décade philosophique ». Il est emprisonné la même année pour avoir publié en 1802 la Napoléone, un pamphlet en vers critiquant le premier Consul. Après sa libération l’année suivante, il est de retour à Besançon. De 1807 à 1809, il est assistant littéraire de sir Herbert Croft et Lady Mary Hamilton qui vivent dans les environs d’Amiens. En 1808 alors en exil pour ses opinions, il ouvre à Dôle un cours de littérature et la même année il épouse Désirée Charve. De 1812 à 1813, il est à Laybach (Ljubljana) en Illyrie, capitale des provinces Dalmates de l’Empire Français en tant que bibliothécaire municipal, secrétaire de Fouché, ainsi que rédacteur du « Télégraphe Illyrien », journal officiel en quatre langues. Il devient aussi rédacteur du « Journal des Débats ». Il est de retour à Paris en 1814 avec sa femme et sa fille Marie où il est anobli par Louis XVIII qui lui confèrera aussi la Légion d'honneur. Il est nommé en 1824 bibliothécaire de l’Arsenal, la bibliothèque du comte d’Artois, futur Charles X. Poursuivant ses activités de critique littéraire, il commence à écrire dans la « Revue de Paris » en 1829. Il est élu à l’Académie française en 1833 Il meurt à Paris le 27 janvier 1844 à 63 ans.

Quelques Œuvres :

Jean Sbogar (1818)
Smarra ou les démons de la nuit (1821)
Trilby, ou le lutin d'Argail (1822)
La Fée aux miettes (1832)
Jean-François les Bas Bleus (1832)
Trésor des Fèves (1833)

Il a dit :

"Le bonheur, à vrai dire, est toute la sagesse, Et rêver est tout le bonheur."

Dans la presse :

"Le plus merveilleux inventeur du romantisme français.", André Pieyre de Mandiargues

Livre sur l'auteur :

Hubert Juin, Charles Nodier, Seghers, 1970
D. Barrière, Nodier, l'homme du livre, Plein Chant, 1989

Vidéo sur l'auteur :