Henri de MONTHERLANT
Né à Paris, le 30 avril 1895. Descendant d’une famille de la noblesse catalane, il fit ses études à Jeanson-de-Sailly, puis au collège de Sainte-Croix de Neuilly. Mobilisé en 1916 dans le service auxiliaire, puis dans le service actif au 360e R.I., il fut blessé et décoré. Il collabore après la guerre au Figaro, à la Revue Hebdomadaire. A partir de 1925, il s'installe à Paris mais vit surtout en Espagne, où il pratique la tauromachie, et en Afrique du nord. En 1960, il est élu à l'Académie Française. Devenant quasiment aveugle, il se suicide « pour échapper à l'angoisse de devenir aveugle subitement » le 21 septembre 1972.
Quelques Œuvres :
Le Songe (1922)
Première Olympique (1924)
Les Bestiaires (1926)
L'Exil (1929)
Les Célibataires (1934)
Les Jeunes Filles (1936)
Les Lépreuses (1939)
La Reine morte (1942)
Le Maître de Santiago (1947)
Demain il fera jour (1949)
Port Royal (1954)
Le Chaos et la nuit (1963)
Il a dit :
"Éternité est l’anagramme d’étreinte."
Dans la presse :
"Montherlant, qui se refuse à tout enrégimentement demeure un des plus étonnants prosateurs du siècle.", Albert Camus
Prix Littéraires :
- Prix Montyon (1921)
- Grand Prix de Littérature de l'Académie Française (1934)
- Prix Northcliffe (1934)
- Prix Les Lauriers de l'Asala (2000)
Livre sur l'auteur :
M. Mohrt, Montherlant, "homme libre", Gallimard, 1943
J.N. Faure-Biguet, Montherlant, homme de la Renaissance, Henri Lefebvre, 1948
Pierre Sipriot, Montherlant par lui-même, Le Seuil, 1953
J.L. Garet, Un écrivain dans le siècle : Henry de Montherlant, Ed. des écrivains, 199
Site sur l'auteur :
www.montherlant.be/
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