Jules MICHELET
Né à Paris le 21 août 1798. Son père était un maître-imprimeur, pas très prospère, et Jules l'assista en fait au travail sur presse. Une place lui fut offerte dans l'imprimerie impériale, mais son père put l'envoyer au célèbre Lycée Charlemagne, où il se distingua. Il réussit l’agrégation en 1821, et fut bientôt nommé professeur d’histoire au Collège Rollin. Peu après, en 1824, il se maria. En 1831, il entre aux Archives nationales et enseigne à l’université puis, en 1838, au Collège de France. Dès 1840, il affiche des idées démocratiques et anticléricales : son hostilité à Louis Napoléon le privent de ses fonctions de professeur et d’archiviste en 1852. Il vient de perdre sa femme en 1839 lorsqu’il s’éprend de la mère d’un de ses élèves, Alfred Poullain-Dumesnil. Décédé à Hyères le 9 février 1874.
Quelques Œuvres :
Histoire de France (1833 - 1846)
Histoire de la Révolution française (1847 - 1853)
Les Femmes de la Révolution (1854)
La Sorcière (1862)
Nos Fils (1869)
Il a dit :
"Sauver les autres, c'est se sauver soi-même."
Dans la presse :
"J'aime cet auteur parce qu'il est impartial.", Flaubert
Livre sur l'auteur :
R. Barthes, Michelet par lui-même, Seuil, 1954
J. Gaulmier, Michelet, Desclée de Bouwers, 1968
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