Henri MESCHONNIC



Né à Paris le 18 septembre 1932. Enfant caché pendant la guerre, il poursuit des études de lettres. Il effectue lors de son service militaire en tant que sursitaire un passage de huit mois dans la guerre d’Algérie en 1960. Linguiste, il enseigne d'abord à l’université de Lille de 1963 à 1968, puis il rejoint, en 1969, le Centre universitaire expérimental de Vincennes. Il a enseigné durant de longues années la linguistique et la littérature à l'Université Paris VIII (jusqu'en 1997) ; il a été vice-président du Conseil scientifique de 1989 à 1993 et directeur de l’École doctorale « Disciplines du sens » qu’il avait fondée en 1990. Mort à Villejuif le 8 avril 2009.

Quelques Œuvres :

Dédicaces proverbes (1972)
Voyageurs de la voix (1985)
Nous le passage (1990)
Et la terre coule (2006)
De monde en monde (2009)


Il a dit :


"J’écris des poèmes, et cela me fait réfléchir sur le langage. En poète, pas en linguiste. Ce que je sais et ce que je cherche se mêlent. Et je traduis, surtout des textes bibliques. Où il n’y a ni vers ni prose, mais un primat généralisé du rythme, à mon écoute."


Dans la presse :

« L’œuvre d’Henri Meschonnic est déjà importante, et il serait temps qu’elle soit reconnue comme révolutionnaire dans notre misérable époque spectaculaire. », Philippe Sollers

Prix Littéraires :

- Prix Max Jacob (1972) pour Dédicaces proverbes
- Prix Mallarmé (1986) pour Voyageurs de la voix
- Prix de littérature francophone Jean Arp (2005)
- Grand Prix international de poésie Guillevic-ville de Saint-Malo (2007)

Livre sur l'auteur :

Lucie Bourassa, Henri Meschonnic, Pour une poétique du rythme, éd. Bertrand-Lacoste, 1997