Né le 3 novembre 1901 à Paris. Dès 1905, ses parents divorcent et il est élevé par sa mère et sa grand-mère. Il abandonne ses études à 17 ans pour travailler en librairie pour des éditeurs. Ses premiers articles, consacrés aux artistes dont il fréquente le milieu, sont publiés alors qu'il n'a que 20 ans, âge auquel il épousera Clara Goldschmidt, jeune Juive cultivée d'origine allemande et dont il aura une fille, Florence en 1933. Parti pour l'Indochine, fin 1923, il est accusé de s'être approprié les précieux bas-reliefs d'un temple cambodgien en ruine. Emprisonné et condamné, il rentre en France grâce à son sursis, mais retourne à Saïgon au début de 1925 et fonde un journal : "L'Indochine" rebaptisé "L'Indochine enchaînée" mais qui disparaitra très vite. De retour en France en 1926, il entre à la N.R.F. Il voyage au Proche-Orient et en Extrême-Orient, il séjourne aussi à Moscou, un peu plus tard. En 1933, il fait la connaisse de Josette Clovis, qui lui donnera 2 fils. En 1939, André Malraux s'engage dans les chars. Blessé durant la retraite, prisonnier dans le camp de Sens jusqu'en novembre, il réussit à s'évader. Il se retrouve dans la Résistance sous le nom de "Colonel Berger". Sa compagne Josette Clotis décède accidentellement en novembre 1944.Il rencontre le Général de Gaulle en 1945 et devient l'un de ses plus fidèles serviteurs, son ami puis son ministre de 1945 à 1949. Ayant divorcé de Clara en 1947, il épouse Madeleine Malraux, la veuve de son frère Roland. Il sera de nouveau ministre d'état du Général de Gaulle en 1958, puis, de 1959 à 1969, ministre des affaires culturelles. En 1961, ses deux fils décèdent dans un accident de voiture. En 1966, les relations avec Madeleine s'étant dégradées, le couple se sépare. Il renoue avec Louise de Vilmorin jusqu'à la mort de celle-ci en 1969. Il continuera à habiter au château en compagnie de la nièce de Louise : Sophie de Vilmorin (1931-2009), sa dernière compagne, qui s'occupera de lui jusqu'à sa mort. En 1972, il est hospitalisé à la Salpetrière pour alcoolisme et dépression nerveuse. Meurt le 23 novembre 1976 à Verrières-le-Buisson (Essonne).

Quelques Œuvres :

Les conquérants (1928)
La voie royale (1930)
La condition humaine (1933)
Le temps du mépris (1935)
L'Espoir (1937)
Les voix du silence (1951)
Antimémoires (1967)
Les chênes qu'on abat (1971)
La Corde et les Souris (1973)
Le Miroir des Limbes (1976)

Il a dit :

"La liberté appartient à ceux qui l’ont conquise."

Dans la presse :

"Malraux avait l'intelligence impatiente, comme un robinet sous pression si forte qu'il crache.", Claude Roy

Prix Littéraires :

- Prix Interallié (1930) pour La voie royale
- Prix Goncourt (1933)
- Prix Alfonso Reyes (1976)

Livre sur l'auteur :

G. Picon, Malraux par lui-même, Seuil, 1959
P. de Boisdeffré, Malraux, Ed. Universitaires, 1969
J. Lacouture, André Malraux, Le Seuil, 1973
L. Lemire, André Malraux : antibiographie, Lattès, 1995

Prix André Malraux

Vidéo sur l'auteur :