Pierre Mac ORLAN



Né le 26 février 1882 à Péronne, issu d'un milieu très modeste, il voyage beaucoup. En 1899, finalement peu attiré par le métier d’instituteur, il s’enfuit de l’École Normale pour tenter une carrière d’artiste peintre - et de petits boulots - à Montmartre, qui sera son port d’attache, entre de multiples escales, jusqu’à 1912. Lorsqu’il a de l’argent, il y occupe une chambre à l’hôtel du Poirier, place Émile Goudeau. De 1901 à 1904, il est correcteur d’imprimerie à Rouen, pour La Dépêche. Il échappe de peu à la mort sur le front de la "Grande guerre", qu’il termine comme correspondant en Europe du Nord, découvrant Hambourg, Kiel, Cologne et le romantisme allemand. Meurt le 27 juin 1970 à Saint-Cyr-sur-Morin.

Quelques Œuvres :

Le Rire jaune(1914)
Quai des Brumes (1927)
La Bandera (1932)
Marguerite de la Nuit (1941)


Il a dit :


"On dit que l'argent n'a pas d'odeur : le pétrole est là pour le démentir."


Dans la presse :

"Le meilleur de Mac Orlan est là, peut-être, dans ce goût perverti des hommes de sa génération pour les plus suaves inquiétudes et leur amère jubilation,.", Francis Carco

Prix Littéraires :

- Prix de la Renaissance (1922) pour La cavalière Elsa
- Grand Prix du Roman de la ville de Paris (1956)

Livre sur l'auteur :

Bernard Baritaud, Pierre Mac Orlan, sa vie, son œuvre, Droz, Genève, 1992
Jean-Claude Lamy, Mac Orlan, l'aventurier immobile, Albin Michel, Paris, 2002

Ses Réponses au Questionnaire de Proust

Prix Pierre Mac Orlan


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