Jean-Claude IZZO



Né en 1945 à Marseille, il vient de décrocher son CAP d'ajusteur-fraiseur-tourneur lorsqu'il est appelé pour effectuer son service militaire - service militaire durant lequel il fait une grève de la faim d'un mois, puis est envoyé en bataillon disciplinaire à Djibouti. De retour en France à la fin de son service, il s'inscrit au PCF, milite dans un mouvement pacifiste, devient journaliste, puis rédacteur en chef de La Marseillaise. En 1978, après la rupture de l'Union de la Gauche, il coupe tous les ponts: divorce, quitte son journal, rend sa carte du Parti. Après quelques années de galère, il renoue avec le journalisme, tout d'abord pour le mensuel Viva, puis pour la revue Gulliver. Il meurt prématurément d'un cancer le 26 janvier 2000.

Quelques Œuvres :

Terres de feu (1972)
Clovis Hugues (1978)
Les Marins perdus (1997)
Le soleil des mourants (1999)
L'aride des jours (1999)


Il a dit :


« Je crois au bonheur tout en étant pessimiste sur l’avenir de la société. »


Dans la presse :

«Esprit brillant et libre, amoureux de sa ville et de la méditerranée, il avait posé les base d'une œuvre littéraire remarquée. Sa brutale disparition nous prive de sa présence chaleureuse et du plaisir d'imaginer les livres qu'il nous préparait et que nous ne lirons pas.», Michel Vauzelle

Prix Littéraires :

- Trophée 813 (1995) pour Total Khéops
- Prix Sang d'Encre (1996) pour Chourmo
- Prix National des Bibliothécaires C.B.P.T. (1999) pour Le soleil des mourants

Prix Jean-Claude Izzo