Roger IKOR
Né le 28 mai 1912 à Paris. Il fait ses études au lycée Condorcet et entre ensuite à l'école normale supérieure. Après une agrégation de Lettres, il fut professeur de lettres avant la guerre à Avignon. Lieutenant d'infanterie, il est fait prisonnier en 1940 et après 5 années de captivité en Poméranie, il reprend son activité d'enseignant dans divers lycées parisiens. Il terminera sa carrière universitaire en 1973 comme maître-assistant à La Sorbonne. Il collabore également aux Lettres Françaises. Marqué par la mort de son fils décédé après son entrée dans une secte, il mènera une lutte impitoyable contre ce phénomène. Il obtient le prix Goncourt en 1955. Mort le 17 novembre 1986 à Paris.
Quelques Œuvres :
A travers nons déserts (1950)
Les Eaux mêlées (1955)
Les Murmures de la Guerre (1961)
Frères humains (1969)
Le Cœur à rire (1978)
Les Fleurs du soir (1985)
Il a dit :
"Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger."
Dans la presse :
"L'Ikor que je préfère. Rarement un romancier sut parler de la jeunesse avec autant d'attention et de sens étymologique du terme, de sympathie. Un beau livre d'aujourd'hui.", André Wursem à propos du livre Le Tourniquet des innocents
Prix Littéraires :
- Prix Goncourt (1955) pour Les Eaux mêlées
- Prix Balzac (1981)
Livre sur l'auteur :
Pierre Cogny, Sept romanciers au-delà du roman : portraits de Bazin, Bésus, Billy, Estang, Ikor, Lanoux, Lesort, Paris, A.G. Nizet, 1963
Ses Réponses au Questionnaire de Proust
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