Né à Fougères le 25 mars 1890. Fils de cordonnier, employé d’usine malgré lui, il travaille seul et obtient son baccalauréat. En 1911, il est reçu à Normale Supérieure. Blessé pendant la Première Guerre, il devient enseignant puis écrivain. Pendant l’occupation, il participe activement à la Résistance intellectuelle. A la libération, il est directeur des Mouvements de Jeunesse et de Culture populaire. En 1962, il est élu à l’Académie Française. Il sera rédacteur en chef de la Revue Europe (1929-1936) puis du journal Vendredi (1935-1938), chroniqueur au Figaro (1944-1977), puis au Monde (1977-1978). Mort le 22 septembre 1978 à Paris.

Quelques Œuvres :

Caliban parle (1928)
Journal d’un homme de quarante ans (1934)
Sur le Chemin des Hommes (1959)
La Mort des autres (1968)
Dernières Lumières, Derniers Plaisirs (1977)

Il a dit :

"Un livre est un outil de liberté."

Dans la presse :

«Maître, c’est bien un titre que mérite Jean Guéhenno : à cause de son œuvre immense, magistrale, justement. Et puis parce qu’il a été, pendant plus de trente ans, pour des centaines d’élèves qui ne l’oublieront jamais, un incomparable professeur, un vrai maître.», Jean Nohain

Prix Littéraires :

- Prix des Ambassadeurs (1953)
- Prix Littéraire de la ville de Paris (1954)
- Prix Eve Delacroix (1960)
- Prix Mondial Cino Del Duca (1973)

Livre sur l'auteur :

P. Bachelier et A.G. Monot, Jean Guéhenno, éd. La Part Commune, Rennes, 2007

Site sur l'auteur :

www.guehenno-amis.fr/