Octave FEUILLET



à Saint-Lô le 10 août 1821. Sa mère meurt quand il estt encore au berceau. Il est envoyé au lycée Louis-le-Grand où il fait de brillantes études. En 1840, il est renié par son père quand il lui dit vouloir être écrivain. Il revient à Paris et vit tant bien que mal en devenant journaliste. Au bout de trois ans, son père lui pardonne et lui octroie une pension. Feuillet peut jouir alors d’une existence confortable à Paris et publie ses premiers romans. Son père dont la santé décline de plus en plus, lui demande de quitter Paris pour s’occuper de lui à Saint-Lô. Ce fut un grand sacrifice, mais Octave Feuillet obéit. En 1851, il épouse sa cousine Valérie Dubois. Après le décès de son père, Feuillet et sa famille s’installent immédiatement à Paris. En 1862,  sa santé acommence à décliner, affectée par la mort de son fils aîné. Il quitte Paris pour le calme de sa Normandie natale. Il achète une maison appelée « Les Paillers » dans la banlieue de Saint-Lô et il y vit , enseveli au milieu de ses roses, pendant quinze ans. Il entre à l’Académie française en 1862 et, en 1868, devient bibliothécaire du palais de Fontainebleau. Après la vente des Paillers, il passe ses dernières années dans une errance continuelle, due à sa dépression et à des problèmes. Mort à Paris le 28 décembre 1890.

Quelques Œuvres :

La Vie de Polichinelle et ses nombreuses aventures (1846)
York (1852)
Le Cheveu blanc (1860)
Le Cas de conscience (1873)
La Crise (1882)
Scènes et comédies (1891)


Il a dit :


«L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'œil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.»


Dans la presse :

"M. Octave Feuillet est le mignon des dames; il avait inventé le roman séraphique, il avait tiré de Musset un petit vin muscat qui grisait le beau monde.", Emile Zola

Prix Littéraires :

- Prix Narcisse Michaut (1895)

Livre sur l'auteur :

Jules Claretie, Octave Feuillet, Paris, 1883
Henri Bordeaux, La Jeunesse d'Octave Feuillet, Paris, 1922
A. Borresen, Le Théâtre d'Octave Feuillet, 1929

Pseudonymes connus :

Désiré Hazard




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