Né à Madrid le 2 août 1933. Son père les quitte sa mère et lui en 1935. Sa mère est emprisonnée de 1936 à 1937 en raison de ses liens avec le parti de Manuel Azaña. Mère et fils se réfugient en France au début de la Seconde Guerre mondiale. Son père leur verse de quoi vivre jusqu’à ce que, excédé par les demandes incessantes d’argent de la part de son ex-épouse, il décide de l’envoyer avec son fils dans un camp de réfugiés à Mende, dans le Languedoc-Roussillon. Après s'être évadé, l'enfant est livré en otage par sa propre mère aux Allemands et envoyé en Allemagne dans des fermes de travail jusqu'à la fin de la guerre. Rapatrié en France, puis livré à l'Espagne, Michel del Castillo est enfermé dans une maison de redressement. Il s’en évade en 1949. En 1950, il se met à la recherche d’un emploi et se fait engager comme ouvrier dans une cimenterie près de Barcelone. Il regagne ensuite l'Hexagone et commence à vingt-deux ans par faire des études de sciences politiques, puis de psychologie. Il s’oriente par la suite vers une formation littéraire. Il est Élu membre de l’Académie royale de Belgique en 1997. Décédé le 17 décembre 2024 à Sens (Yonne).

Quelques Œuvres :

Tanguy (1956)
Le Manège espagnol (1960)
Le Vent de la nuit (1972)
La Nuit du décret (1981)
Colette, une certaine France (1999)
Les Portes du sang (2003)
Mamita (2010)
L'Expulsion : 1609-1610 (2018)

Il a dit :

"Les fautes n'importent guère dès lors qu'elles sont reconnues."

Dans la presse :

"Il lit depuis toujours en français et en castillan, mais écrit depuis l'âge d'homme en castillo. Un des plus justes romans de la rentrée.", Pierre Assouline

Prix Littéraires :

- Prix des Libraires (1973) pour Le vent de la nuit
- Prix des Deux Magots (1973) pour Le vent de la nuit
- Prix Chateaubriand (1975) pour Le Silence des pierres
- Prix Renaudot (1981) pour La Nuit du décret
- Prix du Levant (1991) pour Une femme en soi
- Grand Prix RTL-Lire (1993) pour Le Crime des pères
- Prix Maurice Genevoix - Ville de Garches (1994) pour Rue des archives
- Prix de l'écrit intime (1995) pour Mon frère l'Idiot
- Prix Femina Essai (1999) pour Colette, une certaine France
- Prix Printemps du Roman (2003) pour Les Portes du sang
- Prix François-Victor Noury (2004)
- Prix Méditerranée (2006) pour Dictionnaire amoureux de l'Espagne
- Prix des Écrivains Croyants (2008) pour La vie mentie
- Grand Prix Littéraire de la Ville d'Antibes - Jacques Audiberti (2010)
- Grand Prix de Littérature Henri Gal (2016)

Livre sur l'auteur :

Willy Dinkelmann, La Représentation de l'Histoire chez Michel del Castillo, Berne, 1992