Né le 3 janvier 1893 à Paris, dans une famille déchirée par les problèmes conjugaux et d'argent. Élève à l'école libre des sciences politiques, il échoue en 1913 à l'examen de sortie. Il fut par la suite traumatisé par l'expérience de la Première Guerre mondiale, durant laquelle il fut blessé trois fois. Proche des surréalistes dans les années 1920, il n'intégra néanmoins pas ce courant artistique. Drieu, prend, fin 1940, la direction de la N.R.F., se cantonnant dans une activité journalistique et littéraire. Contraint de se cacher à la Libération malgré la protection d'amis fidèles comme Malraux, il s'empoisonna le 15 mars 1945.

Quelques Œuvres :

Interrogation (1917)
L'homme couvert de femmes (1925)
Le Feu Follet (1931)
La comédie de Charleroi (1934)
Rêveuse Bourgeoisie (1937)
Gilles (1939)
L'homme à cheval (1943)
Les chiens de paille (1944)

Il a dit :

"Qu'est-ce que l'éternité ? Une minute excessivement intense."

Dans la presse :

"Comme Barrès, comme Péguy pour les leurs, Drieu la Rochelle prend figure de témoin de sa génération.", Benjamin Crémieux

Prix Littéraires :

- Prix de la Renaissance (1934) pour La Comédie de Charleroi

Livre sur l'auteur :

P. Andreu, Drieu, témoin et visionnaire, Grasset, 1952
Jean Mabire, Drieu parmi nous, Paris, La Table Ronde, 1963
D. Desanti, Drieu La Rochelle : du dandy au nazi, Flammarion,1978
Jacques Lecarme, Drieu la Rochelle ou le bal des maudits, Paris, PUF, 2001
Jacques Cantier, Pierre Drieu La Rochelle, Paris, Perrin, 2011
Aude Terrat, Les derniers jours de Drieu La Rochelle, Paris, Grasset et Fasquelle, 2016

Vidéo sur l'auteur :