Né à Paris le 26 mai 1913. Après des études au lycée Janson-de-Sailly, il devient journaliste dès 1931. Mobilisé en 1939, il connaît tous les affres de la Bataille de France jusqu’à Dunkerque où il est agent de liaison avec l’armée britannique. Après l’armistice et la capitulation, il s’exile au Brésil à Rio. De retour à Paris, il fréquente les milieux littéraires et reprend sa profession d’avant-guerre, le journalisme, collaborant notamment au Figaro. En juin 1967, il échappe de peu à la mort suite à un accident automobile. Il reste longtemps dans le coma. Décédé le 7 janvier 2005.

Quelques Œuvres :

Le Sang des hommes (1940)
Comment vivre avec (ou sans) Sonia (1953)
Un Certain M. Blot (1960)
Les Touristocrates (1974)
La Galerie des glaces (1983)
Candidement vôtre (1992)

Il a dit :

"Quand le cœur d'un grand homme cesse de battre, on donne son nom à une artère."

Dans la presse :

Pierre Daninos aura beaucoup donné aux mots. Il les aime, les surveille, les rattrape quand ils lui échappent, les fouille, les caresse, les retourne, les ausculte et il ne prive pas de noter dans ses carnets - qui deviennent des livres - leurs lubies, leurs tics et leurs folies.», Bernard Pivot

Prix Littéraires :

- Prix Interallié (1947) pour Les Carnets du Bon Dieu
- Grand Prix du Roman de la ville de Paris (1981)

Ses Réponses au Questionnaire de Proust