Né le 28 mars 1919 à Odessa, en Russie. Il passe son enfance et adolescence à Bruxelles. Mobilisé en 1940, il fait la guerre dans l'armée belge, puis dans l'armée française.  Il se retrouve rédacteur du premier journal de Charles de Gaulle, La Voix de France, à New York, en 1942. De 1945 à 1951 il est chargé de mission au conseil de contrôle quadripartite à Berlin.  Depuis 1951, il habite Paris. Il termine ses études à la Sorbonne, puis enseigne dans plusieurs universités américaines et françaises. En 1958, il part deux ans aux États-Unis où il est professeur de littérature française à l’université Brandeis. Il sera ensuite professeur de littérature américaine à la faculté de lettres de Lyon de 1959 à 1960.  De 1961 à 1971, il est directeur littéraire des Éditions Calmann-Lévy. D'abord journaliste, traducteur et critique littéraire (Combat 1952/1974 - Le Monde 1960/1984 – Le Figaro et Le Quotidien de Paris), il se consacre au roman, à la poésie, à l'essai. Naturalisé français en 1980, il est élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1986. Alain Bosquet est décédé à Paris le 17 mars 1998.

Quelques Œuvres :

La Confession mexicaine (1965)
Les Bonnes Intentions (1975)
Une mère russe (1978)
Les trente premières années (trilogie) :
L'Enfant que tu étais (1982)
Ni guerre ni paix (1983)
Les Fêtes cruelles (1984)
Lettre à mon père qui aurait eu cent ans (1987)

Il a dit :

"Pour vivre, j'inventerais l'ininventable."

Dans la presse :

"Vous étiez fait, mon cher Bosquet, pour vivre aux grandes époques de mutation littéraire, qui ne sont pas toujours les plus perceptibles. Votre combattivité et votre sagacité y auraient été pleinement à leur aise.", Saint-John-Perse

Prix Littéraires :

- Prix Guillaume Apollinaire (1952) pour Langue morte
- Prix Sainte-Beuve (1957) pour Premier Testament
- Prix Max Jacob (1960) pour Deuxième Testament
- Prix Broquette-Gonin de l'Académie Française (1962) pour Verbe et vertige
- Prix Interallié (1965) pour La Confession mexicaine
- Grand Prix de Poésie de l'Académie Française (1968)
- Grand Prix du Roman de l'Académie Française (1978) pour Une mère russe
- Prix Marcel Proust (1982) pour L'enfant que tu étais
- Prix Saint-Simon (1987) pour Lettre à mon père qui aurait eu 100 ans
- Prix Goncourt de la Poésie (1989)
- Grand Prix de Poésie de la Ville de Paris (1991)
- Prix de la Langue Française (1992)
- Grand Prix de Poésie de la SGDL (1996)

Livre sur l'auteur :

Charles Le Quintrec, Alain Bosquet, Seghers, Paris, 1964, coll. Poètes d'aujourd'hui

Prix Alain Bosquet