Né le 2 août 1892 au Vésinet dans les Yvelines. Il suit des études de philosophie avant de s'engager comme volontaire en 1914. Réformé en 1917 pour maladie respiratoire après avoir reçu la Croix de guerre. Durant les années 1930, il entre en politique, aux côtés des radicaux. Après avoir travaillé à l'hebdomadaire Monde, il lance, en 1932, l'hebdomadaire Marianne, qui est, jusqu'à l'apparition de Vendredi en 1935, le principal hebdomadaire de gauche. En 1937, les Éditions Gallimard vendent Marianne. Il quitte le journal et fonde un nouvel hebdomadaire : Le Pavé de Paris, qu'il dirige jusqu'à l'exode de 1940. Mais après un bref passage à Vichy, il se détourne du nouveau régime, rejoint à Cannes son épouse Mireille, puis s'installe, en juillet 1941, à Argentat. En 1967, l'Académie française lui décerne le Grand Prix de littérature. Décédé le 21 septembre 1976 à Paris et inhumé au cimetière du Montparnasse.

Quelques Œuvres :

Recherches sur la nature de l'amour (1917)
Le Bourgeois et l'Amour (1931)
Sylvia (1952)
Rachel et autres grâces (1965)
A contretemps (1969)
A venir (1974)

Il a dit :

"Toute vie est un échec puisque aussi la mort la termine."

Dans la presse :

"Berl est le poète de l'insaisissable vérité, de la raison aux prises avec les formes inconnues, le chasseur enfiévré sur les pistes d'un monde nouveau.", Joseph Kessel

Prix Littéraires :

- Grand Prix de Littérature de l'Académie Française (1967)
- Prix Marcel Proust (1975) pour A venir et Regain au pays d'Auge
- Grand Prix de Littérature de la SGDL (1975)

Livre sur l'auteur :

B. Morlino, Emmanuel Berl, les tribulations d'un pacifiste, Lyon, 1990