Né le 16 juillet 1886 à Albi, il vient faire ses études à Paris en 1908, où il prépare une licence de lettres et l'agréation d'histoire (qu'il abandonnera). Il est bibliothécaire au Ministère de l'Instruction Publique de 1914 à 1921. Président de la société des gens de lettres de 1929 à 1930, élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur, Pierre Benoit fut élu à l’Académie française le 11 juin 1931. De 1923 à 1938, puis de 1947 à 1953, Pierre Benoit exerce, parallèlement à ses activités d'écrivain, le métier de grand reporter pour le compte de plusieurs journaux (France-Soir, L'Intransigeant) , qui l'amène à se rendre en Extrême-Orient et en Iran (1926-1927), en Australie, à Tahiti et aux Antilles (1928), en Tunisie (1931), au Liban (1932), dans l'Océan Indien (1933), en Autriche (1938), en Argentine et au Brésil (1950). Arrêté en 1944 pour collaboration il fut transféré à Fresnes, puis relâché en 1945 faute de preuves. Malade depuis des années, Marcelle, la femme de Pierre Benoit, décède le 28 mai 1960. Meurt à Libourne le 3 mars 1962.

Quelques Œuvres :

Kœnigsmark (1918)
L’Atlantide (1919)
Mademoiselle de la Ferté (1923)
La Châtelaine du Liban (1924)
Le Soleil de minuit (1930)
Les Environs d’Aden (1940)
Aïno (1948)
Les Plaisirs du voyage (1950)
Ville perdue(1954)
Le Commandeur (1960)

Il a dit :

N'aie crainte ! Le corps meurt, mais quelque chose reste. Il nous faut espérer. Dieu n'est pas un vain mot."

Dans la presse :

"Maître de l'intrigue, prosateur élégant et solide, l'auteur de Mademoiselle de La Ferté prend ici une place de premier rang dans la tradition de Balzac et des grands romanciers de la province."

Prix Littéraires :

- Grand Prix du Roman de l'Académie Française (1919)  pour L'Atlantide

Livre sur l'auteur :

Johan Daisne, Pierre Benoit ou l’éloge du roman romanesque, Albin Michel, 1964 Jacques-Henry Bornecque, Pierre Benoit, le magicien, Albin Michel, 1986

Ses Réponses au Questionnaire de Proust

Prix Pierre Benoit