Maurice BARRES



Né le 19 août 1862 à Charmes en Lorraine, il étudie au lycée de Nancy puis vient à Paris pour des études de droit. Il fréquente assidûment les cénacles littéraires. Parallèlement à sa carrière d’écrivain qui lui assura un succès précoce — il n’a que vingt-six ans quand paraît le premier tome de sa trilogie Le culte du moi — il se lança dans la politique. A 27 ans, il est élu député boulangiste de Nancy. Pour défendre ses idées, il fonda, en 1894, son propre journal, La Cocarde. Dès avant la guerre cependant, l’année 1906 devait lui apporter la consécration politique et littéraire grâce à une double élection : comme député de Paris — il le resta jusqu’à sa mort — et comme académicien. Meurt le 4 décembre 1923 à Neuilly.

Quelques Œuvres :

Le Quartier Latin (1888)
M. Taine en voyage (1888)
Le Culte du moi (1888)
Sous l’œil des barbares (1888)
Huit jours chez M. Renan (1888)
Un homme libre (1889)
Le jardin de Bérénice (1891)
L’ennemi des lois (1893)
Le roman de l’énergie nationale (1897)
Les Déracinés (1897)
Amori et dolori sacrum (1902)
Les amitiés françaises (1903)
Colette Baudoche (1909)
Greco ou le secret de Tolède (1911)
La colline inspirée (1913)
L’appel du Rhin (1919)
Un jardin sur l’Oronte (1922)


Il a dit :


"Il ne faut jamais s'attaquer à ceux qu'on n'est pas sûr d'achever."


Dans la presse :

"Il n'y a pas eu de plus néfaste éducateur, et tout ce qui reste marqué par son influence est déjà moribond, déjà mort.", André Gide

Prix Littéraires :

- Prix Alfred Née (1904)

Livre sur l'auteur :

A. Thibaudet, La Vie de M. Barrès, 1921
J.N. Faure-Biguet, Maurice Barrès, son œuvre, Paris, 1924
Jean-Marie Domenach, Barrès par lui-même, "Ecrivains de toujours", Seuil, 1962
François Broche, Maurice Barrès, Lattès, 1987
Jean-Pierre Colin, Maurice Barrès, le prince oublié, Infolio, 2009

Vidéo sur l'auteur :

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