Né le 24 janvier 1911 à Nyons (Drôme), fils de boulanger, il poursuit des études jusqu'au baccalauréat puis exerce divers métiers. Il entre ensuite dans le journalisme. En 1935, il fait la connaissance de Denoël et deviendra le chef de fabrication des éditions. Marié en 1936, père de Renée (Nanou) et de Jean dans les deux années qui suivent, il forge, avec les maladies qui assaillent les enfants-bébés, ses grands thèmes sur la Vie et la médecine, ceux de La Faim du tigre. Il vit mal la guerre qu’il fait dans les zouaves, en désaccord avec la nécessité de la guerre, (et de la guerre par la suite), et révolté contre l’esclavage du soldat et la bêtise militaire. De retour parmi les siens, dans Paris qu’il ne quittera plus, il vit, seul, la libération de la capitale où se confrontent les Allemands en fuite, les jeunes idéalistes du maquis et les voisins devenus justiciers. Démobilisé en 1940, il fonde à Montpellier L'Echo des Etudiants. De 1951 à 1965, il travaille essentiellement au cinéma comme scénariste et dialoguiste, en particulier pour "Le petit monde de Don Camillo" de Julien Duvivier. Il réalise lui-même quelques courts métrages. Il reprend une activité littéraire en 1966. En janvier 1969, "La nuit des temps" remporte un grand succès et obtient le prix des libraires. René Barjavel est aussi journaliste : il commente "Les vols vers la lune", il tient la chronique du "Journal du Dimanche" et il écrit des articles dans "France-Soir". Il décède le 20 novembre 1985 à Paris.

Quelques Œuvres :

Colette à la recherche de l'amour (1934)
Roland, le chevalier plus fier que le lion (1942)
Le Diable l'emporte (1948)
Journal d'un homme simple (1951)
Colomb de la lune (1962)
Roland, le chevalier plus fier que le lion (1972)
Les Dames à la licorne (1974)
Les Jours du monde (1977)
Demain le paradis (1986)

Il a dit :

"Le nom de Dieu a trop servi."

Dans la presse :

« Le premier grand auteur français de science-fiction de l'après-guerre et de l'ère moderne... Qu'il s'agisse des romans du début de sa carrière ou de ceux de la fin. la lecture de ce volumineux recueil permet, en tout cas, de vérifier la justesse du titre générique emprunté à Jules Verne. Ce sont bien des romans extraordinaires. », Jacques Baudou

Prix Littéraires :

- Prix des Libraires (1969) pour La Nuit des Temps
- Prix des Maisons de la Presse (1973) pour Le Grand secret
- Prix Claude Farrère (1975) pour Les Dames à la Licorne
- Prix Saint-Simon (1980) pour La Charette bleue

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