Michel BAGLIN



Né le 25 novembre 1950 à Nogent-sur-Marne (94). Il a vécu à Champigny, en lisière de Joinville-le-Pont, jusqu’en 1961 et au déménagement de ses parents à Romorantin. En 1962, ses parents s'installent à Toulouse, sa ville d’adoption, où il résidera désormais (à l’exception d’un séjour de sept années dans le Gers). Durant et après ses études qu’il suit à Toulouse jusqu’à sa maîtrise de lettres modernes sur Roger Vailland, il exerce de nombreux « petits boulots » dans les gravières, les trains, la restauration, les supermarchés, sans oublier la représentation et l’Éducation nationale… Ces années sont aussi entrecoupées de périodes de chômage, jusqu’en 1977 : il devient alors journaliste, profession qu’il exerce jusqu’en 2009. Parallèlement à l’écriture, Michel Baglin a toujours eu une activité de critique, notamment à La Dépêche du Midi, où il a tenu une rubrique régulière durant plus de 18 ans, mais aussi pour les revues Autre Sud, Brèves, Europe, etc. ou encore Poésie 1, dont il a été membre du comité de rédaction. Décédé le 8 juillet 2019.

Quelques Œuvres :

Déambulatoire (1974)
Le Ghetto des squares (1985)
Des Ombres aux tableaux (1994)
Un sang d'encre (2001)
La Part du Diable (2013)
Les Mots nous manquent (2019)


Il a dit :


« J'écris sur une réalité qui ne cesse, il me semble, de se dérober, diluée par les habitudes, les rôles sociaux, les langages inadaptés. Mes personnages sont ainsi toujours un peu exilés et comme absents de leur propre vie, en proie à "la perte du réel". Ils ont pourtant soif de présence, des autres, envie de descendre dans le paysage, et cherchent désespérément à retrouver leur pesanteur intime, à s'incarner. La poésie est une réponse, une façon de se gagner l'ici-bas, qui n'est jamais acquis, de reprendre pied sur une terre pleine, un monde inépuisable que les mots tiennent à distance mais avec lequel ils nous permettent aussi, paradoxalement, de renouer. »


Dans la presse :

"Ce serait gageure de vouloir dissocier chez Baglin l’approche du monde de l’approche de la langue, car il est net que celles-ci s’enrichissent mutuellement d’un écart qui bourdonne du silence d’une énigme […]. Lire Baglin, c’est aussi une invite à se réconcilier, avec la vie, avec soi-même, dans l’irradiement d’une parole fine et chaleureuse. ", Marie-Claire Courcelles

Prix Littéraires :

- Prix Max-Pol-Fouchet (1988) pour Les Mains Nues

Site sur l'auteur :

baglinmichel.over-blog.com



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