Emile AUGIER
Né à Valence (Dauphiné) le 17 septembre 1820, dans un milieu de bonne bourgeoisie bien-pensante. Il reçoit une éducation soignée et lorsque sa famille s'installe à Paris en 1828, il poursuit des études brillantes au lycée Henri-IV, puis à la faculté de droit et se destine d'abord au barreau, tout en ébauchant des pièces de théâtre. Il est élu à l'Académie française en 1857. En 1868 le prince Napoléon lui propose d'être nommé sénateur ; il refuse d'abord puis accepte en 1870. C'est également en 1868 qu'il est promu Commandeur de la Légion d'honneur. En 1873, il épouse à Rome Mademoiselle Laure Lambert. Décède, dans sa soixante-dixième année, le 26 octobre 1889 à Croissy en Seine-et-Oise.
Quelques Œuvres :
La Ciguë (1844)
Philiberte (1853)
Les Effrontés (1861)
Madame Caverlet (1876)
Il a dit :
"Le gouvernement est le passe-temps naturel des gens qui n’ont plus rien à faire."
Dans la presse :
"Augier est le poète sans idéal et sans profondeur. C'est essentiellement le poète du bourgeois. Il le rend heureux.", Barbey d'Aurevilly
Livre sur l'auteur :
Henry Gaillard de Champris, Émile Augier et la comédie sociale, Réimpr. de l'éd. de Paris, 1910. Genève : Slatkine Repr., 1973
Pierre Danger, Émile Augier ou le théâtre de l'ambiguïté: éléments pour une archéologie morale de la bourgeoisie sous le second empire, Paris: Harmattan, 1998
Prix Littéraires :
- Prix Montyon (1849)
Prix Emile Augier
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