Joseph d'ARBAUD



Né à Meyrargues le 6 octobre 1874. Après des études de droit, dans le milieu feutré des salons aixois, des cercles des jeunes écrivains, il décide d'abandonner la quiétude de cette existence, pour la Camargue, sur les traces de Baroncelli. D'Arbaud devient manadier, mais continue d'écrire des poèmes. Il finira par quitter la Camargue, à la suite d'une grave maladie. Il devint Majoral du Félibrige en 1918. Il finira sa vie à Aix, sur le cours Mirabeau, où il dirige la revue Le Feu, mais la Camargue l'aura définitivement envoûté. Décédé à Aix-en-Provence le 2 mars 1950.

Quelques Œuvres :

Le Laurier d'Arles (1913)
Les Rameaux d'airain (1920)
Noël Gardian (1924)
La Bête du Vaccarès (1926)
La Sauvagine (1929)
La Combe (1946)


Il a dit :


"Dans le corps malade, l’âme se sent toute seule."


Dans la presse :

"Je connais de lui de belles et puissantes élégies de passion moderne, de hautes strophes d'une mélancolie personnelle sombre et sûre, dont la psychologie, l'inquiétude de l'Immense, la vibrante espérance et aussi le désespoir maîtrisé seront éternellement dignes d'émouvoir une âme sensible à la poésie, qu'elle soit de France ou d'ailleurs : lorsque Joseph d'Arbaud entre dans ce domaine de l'Universel senti et rêvé, il y est maître...", Charles Maurras

Prix Littéraires :

- Prix d'Académie Le Métais-Larivière (1943)

Livre sur l'auteur :

Marie-Thérèse Jouveau, Joseph d'Arbaud, Bene, 1984