Né à Bordeaux le 23 juin 1910. Ses parents s 'installent à Paris alors qu'il a 8 ans et il écrit ses premiers essais dramatiques à 12 ans. Pour gagner sa vie, il entre dans une maison de publicité, puis devient le secrétaire de Louis Jouvet, en 1929. A partir de cette date, il ne quitte plus le milieu théâtral. Pendant l'occupation, Jean Anouilh continue d'écrire. Il ne prend position ni pour la collaboration, ni pour la résistance, ce qui lui sera reproché ensuite. Sa plus célèbre pièce, Antigone, a été écrite en 1942, mais jouée en 1944. Il meurt le 3 octobre 1987 à Lausanne en Suisse.

Quelques Œuvres :

L'Hermine (1932)
Antigone (1942)
Colombe (1951)
L'Hurluberlu ou le réactionnaire amoureux (1959)
Cher Antoine (1969)
Chers Zoizeaux (1976)
Le Nombril (1981)

Il a dit :

"Mourir, ce n’est rien. Commence donc par vivre. C’est moins drôle et c’est plus long."

Dans la presse :

"Je pense décidément que Jean Anouilh est l'auteur dramatique de beaucoup le plus remarquable de sa génération.", Gabriel Marche

Prix Littéraires :

- Prix Dominique de la mise en scène (1959)
- Prix mondial Cino del Duca (1970)
- Prix du Brigadier (1971)
- Grand Prix du théâtre (1980)

Livre sur l'auteur :

R. de Luppé, Jean Anouilh, Ed. Universitaires, 1960
Pol Vandrome, Jean Anouilh, un auteur et ses personnages, La Table Ronde, 1965
Paul Ginestier, Anouilh, Seghers, 1974
Jacques Vier, Le Théâtre de Jean Anouilh, CDU/SEDES, 1976