Né le 10 décembre 1923 à Madrid. En 1937, pendant la guerre d'Espagne, sa famille s'exile en France. A Paris, il suit sa scolarité puis étudie la philosophie à la Sorbonne. En 1941, il adhère à l'organisation communiste de la Résistance des Francs Tireurs et Partisans. En 1942, il entre au parti communiste espagnol. En 1943, il est arrêté par la Gestapo et envoyé au camp de concentration de Buchenwald. Il rentre à Paris en 1945. Jusqu'en 1952, il sera traducteur auprès de l'Unesco. De 1988 à 1991, il est Ministre de la culture du Gouvernement espagnol. Il est élu à l'Académie Goncourt en 1996. Il vivait à Paris. Mort le 7 juin 2011 à Paris.

Quelques Œuvres :

Le Grand Voyage (1963)
La Deuxième Mort de Ramón Mercader (1969)
Quel beau Dimanche ! (1980)
L'écriture ou la vie (1994)
Le mort qu'il faut (2001)

Il a dit :

« On peut toujours tout dire, le langage contient tout. »

Dans la presse :

"Jorge Semprun, pour qui 'l'indicible, c'est ce qu'on ne peut pas taire, restera pour nous tous l'une des plus belles figures du penseur engagé au service de l'idéal européen", Frédéric Mitterrand

Prix Littéraires :

- Premio Formentor (1961)
- Prix Femina (1969)
- Prix Nonino (1969)
- Prix Edgar Allan Poe (1970)
- Prix Planeta (1977)
- Prix de la Paix et des Libraires allemands (1994)
- Prix Fémina Vacaresco (1994)
- Prix littéraire des Droits de l'Homme (1995)
- Prix Louis Guilloux (1995)
- Prix Jérusalem (1997)
- Prix Jean Monnet de Littérature Européenne (2001)
- Ovide Prize (2002)
- Prix Ulysse (2004)
- Prix International Nessim Habif (2005)
- Budapest-nagydíj (2006)
- Prix d'état autrichien de Littérature européenne (2006)
- Premio Internacional Terenci Moix de Literatura (2010)

Livre sur l'auteur :

G. de Cortanze, Jorge Semprun, l'écriture de la vie, Paris, Gallimard, 2004