Né le 2 juin 1903 à Paris. Après son baccalauréat, Max Aub devient représentant comme son père. En 1926, il épouse Perpetua Barjau Martín dont il aura trois filles. Membre du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), il dirige le journal socialiste de Valence «Vérité». Part pour Paris en 1936. Dénoncé comme dangereux activiste, il est incarcéré, en avril 1940, par les autorités françaises. Libéré grâce à l’intervention d’amis écrivains français, il connaît encore les prisons sous le gouvernement de Vichy, dans le sud de la France, puis en Afrique du Nord. Il réussit à obtenir un visa pour le Mexique à l’automne 1942, mais sa famille ne pourra le rejoindre qu’après la guerre. Ce n’est qu’en 1958 que Max Aub obtient, grâce à Malraux, un permis de séjour pour la France. En 1965 il est membre du jury au festival de Cannes. Pour retrouver l’Espagne il doit attendre 1969. Ce grand écrivain de langue espagnole est décédé le 22 juillet 1972 à Mexico d’une crise cardiaque.

Quelques Œuvres :

Narcisse (1922)
Le Miroir de l'avarice (1935)
Labyrinthe magique (1943 - 1951)
Les Bonnes intentions (1954)
Rue Valverde (1961)

Il a dit :

"Il y a trois catégories d'hommes: - a) ceux qui racontent leur histoire; - b) ceux qui ne la racontent pas; - c) ceux qui n'en ont pas."

Dans la presse :

« Humour de styliste, qui aiguise les pointes et envenime le dard, à la manière de Swift ou à celle de Borges… Un éclat de diamant. »

Prix Littéraires :

- Prix de l'Humour noir Xavier Forneret (1981) pour Crimes Exemplaires