Rafael ALBERTI



Né le 16 décembre 1902 à El Puerto de Santa María, Province de Cadix. À quinze ans, obligé de suivre sa famille à Madrid, il se sent exilé dans la capitale. Il plonge cependant en 1928 dans un trou noir : malade, souffrant des séquelles d’une tuberculose mal guérie, perdu dans un désarroi spirituel qu’aggrave une crise sentimentale sans issue. Il est amoureux d’une jeune femme blonde, grande et belle, María Teresa León. Ils voyagent, ils se marient (1930). Agressés par le soulèvement franquiste de juillet 1936, ils se retrouvent à Paris. Le 10 février 1940, un bateau quitte Marseille. Il emporte le couple pour un long exil de vingt-quatre ans en Argentine. Revenu en Europe en 1964, Alberti découvre les charmes de Rome où il s’installe. Il revient en Espagne en 1976, il est élu député communiste de Cadix en 1977. Il renonce peu à peu à son siège pour se consacrer à son œuvre. Mort le 27 octobre 1999 à El Puerto de Santa María.

Quelques Œuvres :

Marin à terre (1925)
Sur les anges (1929)
D'un moment à l'autre (1942)
Nuit de guerre au musée du Prado (1956)
Lumière fustigée (1980)

Il a dit :

"Il est des portes sur la mer que l'on ouvre avec des mots."


Dans la presse :

“Sa personnalité éblouit et éblouira toujours, sa vie légendaire, sa conséquence idéologique, la variété de registres de son œuvre littéraire et sa peinture singulière, le hissent au rang des hommes de la Renaissance”, Asunción Mateo

Prix Littéraires :

- Prix National de Poésie espagnol (1924) pour Marinero en tierra
- Prix Lénine pour la paix (1964)
- Lauriers d'or de Struga (1978)
- International Botev Prize (1981)
- Prix Cervantès (1983)

Livre sur l'auteur :

Claude Couffon, Rafael Alberti, Paris, 1966
Robert Marrast, Aspect du théâtre de Rafael Alberti, Paris, 1967

Site sur l'auteur :

www.rafaelalberti.es/